Le Premier ministre, Sur le rapport du ministre de l'écologie et du développement durable, Vu le code de l'environnement, notamment le chapitre II du titre III du livre III ; Vu le code forestier, notamment ses articles L. 4, L. 11, L. 111-1, L. 222-1 et L. 424-1 ; Vu le code de l'urbanisme ; Vu le code pénal, notamment ses articles 131-38, 132-11, 132-15 et R. 635-8 ; Vu le code de l'expropriation pour cause d'utilité publique, notamment ses articles R. 11-4 à R. 11-14 ; Vu le code de procédure pénale, notamment ses articles R. 529 et R. 48-1 ; Vu la loi n° 2000-321 du 12 avril 2000 relative aux droits des citoyens dans leurs relations avec les administrations ; Vu l'avis du Conseil national de la protection de la nature en date du 18 décembre 2002 ; Vu la délibération de l'Assemblée de Corse en date du 31 janvier 2003 ; Le Conseil d'Etat (section des travaux publics) entendu,
Par le Premier ministre :
Jean-Pierre Raffarin
Le ministre de l'écologie
et du développement durable,
Serge Lepeltier
Le ministre de l'intérieur,
de la sécurité intérieure
et des libertés locales,
Dominique de Villepin
La ministre de la défense,
Michèle Alliot-Marie
Le garde des sceaux, ministre de la justice,
Dominique Perben
Le ministre de l'économie,
des finances et de l'industrie,
Thierry Breton
Le ministre de l'équipement, des transports,
de l'aménagement du territoire,
du tourisme et de la mer,
Gilles de Robien
Le ministre de l'agriculture, de l'alimentation,
de la pêche et de la ruralité,
Dominique Bussereau