Le ministre des solidarités et de la santé,
Vu le code de la santé publique, notamment les articles L. 5132-1, L. 5132-6, R. 5132-5, R. 5132-21 et R. 5132-39 ;
Vu l'arrêté du 22 février 1990 modifié portant inscription sur les listes I et II des substances vénéneuses définies à l'article L. 5132-6 du code de la santé publique ;
Vu l'avis de la Commission des stupéfiants et des psychotropes du 27 juin 2019 ;
Vu l'avis du Comité scientifique permanent stupéfiants, psychotropes et addiction du 1er octobre 2020 ;
Vu l'avis du Conseil de l'Ordre des médecins en date du 30 septembre 2020 ;
Vu l'avis du Conseil de l'Ordre des pharmaciens en date du 24 septembre 2020 ;
Sur proposition du directeur général de l'Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé en date du 26 janvier 2021 ;
Considérant qu'il y a lieu de soumettre les médicaments à base de prégabaline à des conditions particulières de prescription et de délivrance, en raison d'un risque de pharmacodépendance, d'abus et d'usage détourné,
Arrête :
Fait le 12 février 2021.
Pour le ministre et par délégation :
La sous-directrice de la politique des produits de santé et de la qualité des pratiques et des soins,
H. Monasse