Avis de vacance des fonctions de directeur de l'observatoire des sciences de l'Univers de Grenoble

Version initiale


  • Les fonctions de directeur de l'observatoire des sciences de l'Univers de Grenoble sont déclarées vacantes à compter du 1er janvier 2021.
    L'observatoire des sciences de l'Univers de Grenoble est une école interne au sens du 2° de l'article L. 713-1 du code de l'éducation de l'université Grenoble-Alpes, établissement public à caractère scientifique, culturel et professionnel expérimental. Il est régi par les dispositions de l'article L. 713-9 et des articles D. 713-9 à D. 713-11 du même code. Le directeur est nommé pour une durée de cinq ans, renouvelable une fois, par arrêté du ministre chargé de l'enseignement supérieur, sur proposition du conseil de l'observatoire et parmi les personnes ayant vocation à enseigner, sans condition de nationalité.
    Créé en 1985, l'Observatoire des sciences de l'Univers de Grenoble (OSUG) couvre un large spectre de thématiques scientifiques dans les domaines des sciences de la terre, de l'Univers et de l'environnement.
    Le Centre national de la recherche scientifique, l'Institut de la recherche et du développement, Météo France et l'Institut national de recherche pour l'agriculture, l'alimentation et l'environnement sont impliqués dans la vie de l'observatoire. L'Institut national polytechnique de Grenoble, l'université de Chambéry et l'université Gustave-Eiffel participent également, à travers différents laboratoires, à l'activité de l'OSUG.
    Les activités de l'OSUG sont liées à ses missions d'observatoire des sciences de l'Univers : l'observation à long terme des systèmes naturels et phénomènes anthropiques ; la collecte, l'archivage, le traitement et la diffusion, au plan national et international, des données d'observatoires et des grands programmes nationaux et internationaux en sciences de la terre, de l'Univers et de l'environnement ; la mutualisation de moyens au bénéfice des unités de l'observatoire et de ses partenaires ; la coordination de travaux de recherche multi-disciplinaires impliquant les unités qu'il fédère, en sciences de la terre, de l'Univers et de l'environnement ; la contribution à la formation initiale et continue, et la diffusion des connaissances dans ces mêmes domaines, en particulier auprès des personnels enseignants, des doctorants et du grand public.
    S'y ajoutent des missions d'expertise et de transfert vers la société ainsi que la mise en œuvre d'activités de coopération internationale.
    L'OSUG fédère actuellement cinq unités mixtes de recherche (IGE, IPAG, ISTerre, LECA, LEGI), les deux laboratoires ETNA et LESSEM de l'INRAE, deux unités mixtes de services (OSUG et SAJF) et cinq équipes de recherche (CNRM/CEN, ESRF/FAME, GIPSA-lab/SIGMAPHY, LIPhy/LAME et PACTE/Environnements), soit un effectif total de plus de 1 000 membres, ce qui le place parmi les observatoires des sciences de l'Univers les plus importants de l'INSU-CNRS.
    L'OSUG contribue à 33 services nationaux d'observation labellisés dans les quatre domaines scientifiques de l'INSU-CNRS. Il en coordonne 10 d'entre eux et s'investit en parallèle et de manière croissante dans la construction des infrastructures de recherche nationales et européennes : l'OSUG porte ainsi la responsabilité de deux infrastructures de recherche nationales, l'une dans le domaine Terre Solide (RESIF et son centre de données national RESIF-DC), et l'autre dans le domaine Océan-Atmosphère (ACTRIS-FR). En 2017, l'OSUG s'est vu confier la responsabilité de la construction du portail des données in-situ du Pôle OZCAR/THEIA dans le domaine surfaces et interfaces continentales.
    Enfin, l'OSUG coordonne d'autres dispositifs labellisés, tel que l'observatoire de recherche en environnement (ORE) Draix-Bléone (bassins versants de montagne), et contribue également à la coordination de la Zone Atelier Alpes (socio-écosystèmes des Alpes) relevant de l'INEE-CNRS.
    Les tâches d'observation de l'OSUG sont essentiellement réalisées par 40 personnels du Corps national des astronomes et physiciens (CNAP), dont 21 dans la section Astronomie (AA), 11 dans la section Terre interne (TI), et 8 dans la section Surfaces continentales, océan, atmosphère (SCOA).
    Outre son côté très interdisciplinaire couvrant l'ensemble des sciences de la Terre, de l'Univers et de l'environnement -de l'écologie alpine à l'astronomie en incluant des aspects de sciences sociales, l'une des originalités de l'OSUG est le fort accompagnement apporté depuis 2011 par le projet LabEx « OSUG@2020 : stratégies innovantes pour l'observation et la modélisation des systèmes naturels ». Ce projet a été reconduit en 2020 pour une période de 5 ans en recentrant ses activités sur des questions d'habitabilité au sens large, un thème très transversal par rapport à ses thématiques scientifiques.
    L'OSUG s'appuie sur une unité mixte de service (UMS 832), à laquelle 23 agents sont actuellement affectés sous la responsabilité directe du directeur, pour assurer le fonctionnement des services, des plateformes, et plus généralement, des missions de l'observatoire.
    Le directeur de l'OSUG assure le développement de l'observatoire et veille à la cohérence de ses activités : observation, production et diffusion des connaissances, formation. Il favorise les échanges entre les différentes communautés représentées dans l'OSU. Il est responsable de la préparation et de l'exécution du budget et dirige l'organisation des services communs de l'observatoire. Il assure, au travers de l'UMS associée et en tant qu'ordonnateur secondaire de droit, la responsabilité de la gestion des moyens mis à la disposition de l'observatoire.
    Le directeur de l'OSUG aura pour mission particulière d'une part de maintenir le dialogue entre la vice-présidence recherche de l'UGA, l'INSU-CNRS et les autres instituts du CNRS concernés par les activités de l'OSUG, et d'autre part de veiller au rapprochement de l'OSUG avec le pôle de recherche PAGE (Physique des particules, astrophysique, géosciences, environnement et écologie) de l'université Grenoble Alpes, qui regroupe entre autres une grande partie des unités fédérées par l'OSUG. Ce rapprochement s'appuiera sur la mise en place d'une gouvernance coordonnée entre le pôle PAGE et l'OSUG, et la co-coordination avec le directeur du pôle PAGE d'un groupe de travail dédié.
    Les candidats doivent pouvoir démontrer des compétences dans les thématiques de recherche et d'enseignement portées par l'OSUG. Ils doivent avoir une bonne connaissance du contexte actuel de l'enseignement supérieur et de la recherche ainsi que des capacités managériales avérées, notamment pour la direction, le montage et la gestion d'opérations de grande envergure, régionales, nationales ou internationales.
    Le dossier de candidature inclura un curriculum vitae détaillé, une déclaration de candidature et une description des activités scientifiques et de management. Il n'existe pas de formulaire de candidature. Ce dossier doit être envoyé avant le 25 septembre inclus au président du comité de recherche qui analysera les candidatures : M. Bruno Hamelin, à l'adresse hamelin@cerege.fr.
    Les candidats sélectionnés seront auditionnés par le conseil de l'OSUG qui aura lieu à l'automne 2020.
    Pour toute discussion ou information concernant l'observatoire, les candidats pourront contacter l'actuel directeur de l'OSUG, M. Michel Dietrich, (directeur de l'OSUG) michel.dietrich@univ-grenoble-alpes.fr ; ainsi que les directeurs des laboratoires de l'OSUG aux adresses suivantes : M. Pierre Brasseur, directeur de l'IGE, pierre.brasseur@univ-grenoble-alpes.fr ; M. François-Xavier Désert, directeur de l'IPAG, francois-xavier.desert@univ-grenoble-alpes.fr ; M. Philippe Roux, directeur de l'ISTerre, philippe.roux@univ-grenoble-alpes.fr ; M. François Pompanon, directeur du LECA, francois.pompanon@univ-grenoble-alpes.fr et M. Joël Sommeria, directeur du LEGI, joel.sommeria@univ-grenoble-alpes.fr.

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