Publics concernés : diagnostiqueurs immobiliers, organismes de certification de personnes, éditeurs de logiciels pour la réalisation des DPE, organismes de formation.
Objet : modification de la méthode de calcul 3CL-DPE pour la réalisation des DPE.
Entrée en vigueur : le 1er janvier 2013.
Notice : le présent arrêté affine le modèle de calcul des consommations conventionnelles des logements utilisé pour la réalisation des DPE. Les principales évolutions de la méthode sont les suivantes :
― détermination du coefficient de réduction des déperditions en fonction des caractéristiques précises des locaux non chauffés pris en compte ;
― amélioration de la prise en compte des masques et apports solaires ;
― ajout de matériaux et d'équipements à la bibliothèque de données d'entrée ;
― remplacement des coefficients de déperditions par renouvellement d'air par une méthode de calcul précise faisant intervenir des données d'entrée exigées par ailleurs ;
― variation du coefficient d'intermittence en fonction du type de bien diagnostiqué et de l'équipement principal de chauffage ;
― mise en place d'un module de calcul automatique des puissances nominales pour les chaudières individuelles et pour les pompes à chaleur ;
― amélioration du calcul des rendements des systèmes à partir de leurs puissances ;
― traitement de configurations particulières ;
― calcul automatique des abonnements d'électricité à partir de la puissance électrique de chauffage ; ainsi que
― de nombreuses explications sur les scenarii conventionnels et des méthodes à suivre dans le cas de situations moins courantes.
Références : les textes créés par le présent arrêté peuvent être consultés sur le site Légifrance (http://www.legifrance.gouv.fr). Le présent arrêté modifie la méthode de calcul 3CL-DPE introduite à l'annexe 1 de l'arrêté du 9 novembre 2006 portant approbation de diverses méthodes de calcul pour le diagnostic de performance énergétique en France métropolitaine.
La ministre de l'égalité des territoires et du logement et la ministre de l'écologie, du développement durable et de l'énergie,
Vu le code de la construction et de l'habitation, notamment ses articles R. 134-1 à R. 134-5 ;
Vu l'arrêté du 9 novembre 2006 portant approbation de diverses méthodes de calcul pour le diagnostic de performance énergétique en France métropolitaine,
Arrêtent :
La méthode de calcul de l'annexe du présent arrêté remplace la méthode de calcul 3CL-DPE de l'annexe 1 de l'arrêté du 9 novembre 2006 portant approbation de diverses méthodes de calcul pour le diagnostic de performance énergétique en France métropolitaine.Versions
Le directeur de l'habitat, de l'urbanisme et des paysages et le directeur général de l'énergie et du climat sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l'exécution du présent arrêté, qui sera publié au Journal officiel de la République française.Versions
A N N E X E 1
MÉTHODE 3CL-DPE v1.3
Sommaire
1. La méthode conventionnelle
2. Expression du besoin de chauffage
3. Calcul des déperditions de l'enveloppe GV
3.1. Détermination du coefficient de réduction des déperditions b
3.2. Calcul des U des parois opaques
3.2.1. Calcul des Umur
3.2.1.1. Schéma du calcul de Umur
3.2.1.2. Calcul des Umur0
3.2.2. Calcul des Uplancher bas (Upb)
3.2.2.1. Schéma du calcul de Upb
3.2.2.2. Calcul des Upb0
3.2.3. Calcul des Uplancher haut (Uph)
3.2.3.1. Schéma du calcul de Uph
3.2.3.2. Calcul des Uph0
3.3. Calcul des U des parois vitrées et des portes
3.3.1. Caractérisation des baies et des portes
3.3.1.1. Détermination de la performance du vitrage Ug
3.3.1.2. Coefficients Uw des fenêtres/portes-fenêtres
3.3.1.3. Coefficients Ujn des fenêtres/portes-fenêtres
3.3.1.4. Coefficients U des portes
3.4. Calcul des déperditions par les ponts thermiques
3.4.1. Plancher bas/mur
3.4.2. Plancher intermédiaire lourd/mur
3.4.3. Plancher haut lourd/mur
3.4.4. Refend/mur
3.4.5. Menuiserie/mur
3.5. Calcul des déperditions par renouvellement d'air
4. Détermination des sollicitations environnementales
4.1. Calcul de F
4.2. Détermination de la surface Sud équivalente
4.2.1. Détermination du coefficient d'orientation et du facteur solaire
4.2.2. Détermination du facteur d'ensoleillement
4.2.2.1. Masques proches
4.2.2.1.1. Baie en fond de balcon ou fond et flanc de loggias
4.2.2.1.2. Baie sous un balcon ou auvent
4.2.2.1.3. Baie masquée par une paroi latérale au Sud
4.2.2.2. Masques lointains
4.2.2.2.1. Obstacle d'environnement homogène
4.2.2.2.2. Obstacle d'environnement non homogène
5. Détermination de l'inertie
5.1. Plancher haut lourd
5.2. Plancher bas lourd
5.3. Paroi verticale lourde
6. Calcul du facteur d'intermittence INT
7. Calcul de la consommation de chauffage (Cch)
7.1. Installation de chauffage
7.2. Installation de chauffage avec chauffage solaire
7.3. Installation de chauffage avec insert ou poêle bois en appoint
7.4. Installation de chauffage par insert, poêle bois (ou biomasse) avec un chauffage électrique dans la salle de bains
7.5. Installation de chauffage avec en appoint un insert ou poêle bois et un chauffage électrique dans la salle de bains (différent du chauffage principal)
7.6. Installation de chauffage avec chaudière gaz ou fioul en relève d'une chaudière bois
7.7. Installation de chauffage avec chauffage solaire et insert ou poêle bois en appoint
7.8. Installation de chauffage avec chaudière en relève de PAC
7.9. Installation de chauffage avec chaudière en relève de PAC avec insert ou poêle bois en appoint
7.10. Installation de chauffage collectif avec base + appoint
7.10.1. Cas général
7.10.2. Convecteurs bi-jonction
7.11. Chauffage avec plusieurs installations différentes et indépendantes et/ou plusieurs installations différentes et indépendantes couplées
8. Rendement de distribution, d'émission et de régulation de chauffage
8.1. Rendement d'émission
8.2. Rendement de distribution
8.3. Rendement de régulation
9. Rendement de génération des générateurs autres qu'à combustion
9.1. Rendement des générateurs à effet joule direct et des réseaux de chaleur
9.2. COP des PAC installées
9.3. COP des PAC neuves recommandées
10. Rendement de génération des générateurs à combustion
10.1. Profil de charge des générateurs
10.1.1. Profil de charge conventionnel
10.1.2. Présence de un ou plusieurs générateurs à combustion indépendants
10.1.3. Cascade de deux générateurs à combustion
10.1.3.1. Cascade avec priorité
10.1.3.2. Cascade sans priorité (même contribution au taux de charge)
10.1.3.3. Pondération et contribution de chaque générateur
10.2. Pertes au point de fonctionnement
10.2.1. Chaudières basse température et à condensation
10.2.2. Chaudières standard ou classiques
10.2.3. Générateurs d'air chaud
10.2.4. Radiateurs à gaz
10.2.5. Chaudières bois
10.3. Valeurs par défaut des caractéristiques des chaudières
10.3.1. Chaudières gaz
10.3.2. Chaudières fioul
10.3.3. Calcul des puissances Pn des générateurs à combustion individuels
10.4. Puissances moyennes fournies et consommées
10.5. Rendement conventionnel annuel moyen de génération de chauffage
11. Expression du besoin d'ECS (Becs)
11.1. Surface habitable ≤ 27 m²
11.1.1. Maison ou appartement
11.1.2. Immeuble de N appartements
11.2. Surface habitable > 27 m²
11.2.1. Maison ou appartement
11.2.2. Immeuble de N appartements
12. Calcul de la consommation d'ECS
12.1. Un seul système d'ECS avec solaire
12.2. Deux systèmes d'ECS dans une maison ou un appartement
13. Rendement de distribution de l'ECS
13.1. Installation individuelle
13.2. Installation collective
14. Rendement de stockage de l'ECS
14.1. Pertes de stockage des ballons d'accumulation
14.2. Pertes des ballons électriques
14.3. Rendement de stockage
15. Rendement de génération d'ECS
15.1. Générateurs à combustion
15.1.1. Production d'ECS seule par chaudière gaz, fioul ou chauffe-eau gaz
15.1.2. Production par chaudière gaz, fioul ou bois
15.1.3. Accumulateur gaz
15.1.4. Chauffe-bain au gaz à production instantanée
15.2. Chauffe-eau thermodynamique à accumulation
15.3. Réseau de chaleur
16. Expression des consommations de refroidissement
16.1. Cas des maisons
16.2. Cas des immeubles
17. Prise en compte de la production d'énergie
18. Traitement de configurations particulières
18.1. DPE à l'immeuble équipé de plusieurs systèmes de chauffage ou d'ECS
18.2. Comptage sur les installations collectives en l'absence de DPE à l'immeuble
19. Détermination des abonnements d'électricité
19.1. Evaluation de la puissance souscrite Ps
19.2. Tarif des énergies
20. Annexes
20.1. Fecs pour une maison avec ECS solaire seule
20.2. Fecs pour une maison avec chauffage et ECS solaires
20.3. Fch pour une maison avec chauffage solaire seul
20.4. Fecs pour un immeuble avec ECS solaire seule
1. La méthode conventionnelle
Le DPE a pour principal objectif d'informer sur la performance énergétique des bâtiments. Cette information communiquée doit ensuite permettre de comparer objectivement les différents bâtiments entre eux.
Si nous prenons le cas d'une maison individuelle occupée par une famille de 3 personnes, la consommation de cette même maison ne sera pas la même si elle est occupée par une famille de 5 personnes. De plus, selon que l'hiver aura été rigoureux ou non, que la famille se chauffe à 20 °C ou 22 °C, les consommations du même bâtiment peuvent significativement fluctuées. Il est dès lors nécessaire dans l'établissement de ce diagnostic de s'affranchir du comportement des occupants afin d'avoir une information sur la qualité énergétique du bâtiment. C'est la raison pour laquelle l'établissement du DPE se fait principalement par une méthode de calcul des consommations conventionnelles qui s'appuie sur une utilisation standardisée du bâtiment pour des conditions climatiques moyennes du lieu.
Les principaux critères caractérisant la méthode conventionnelle sont les suivants :
― en présence d'un système de chauffage dans le bâtiment autre que les équipements mobiles et les cheminées à foyer ouvert, toute la surface habitable du logement est considérée chauffée en permanence pendant la période de chauffe ;
― les besoins de chauffage sont calculés sur la base de degrés heures moyens sur 30 ans par département. Les degrés heures sont égaux à la somme, pour toutes les heures de la saison de chauffage pendant laquelle la température extérieure est inférieure à 18 °C, de la différence entre 18 °C et la température extérieure. Ils prennent en compte une inoccupation d'une semaine par an pendant la période de chauffe ainsi qu'un réduit des températures à 16 °C pendant la nuit de 22 heures à 6 heures ;
― aux 18 °C assurés par l'installation de chauffage, les apports internes (occupation, équipements électriques, éclairage, etc.) sont pris en compte à travers une contribution forfaitaire de 1 °C permettant ainsi d'atteindre la consigne de 19 °C ;
― le besoin d'ECS est forfaitisé selon la surface habitable du bâtiment et le département.
Ces caractéristiques du calcul conventionnel peuvent être responsables de différences importantes entre les consommations réelles facturées et celles calculées avec la méthode conventionnelle. En effet, tout écart entre les hypothèses du calcul conventionnel et le scénario réel d'utilisation du bâtiment entraîne des différences au niveau des consommations. De plus, certaines caractéristiques impactant les consommations du bâtiment ne sont connues que de façon limitée (par exemple : les rendements des chaudières qui dépendent de leur dimensionnement et de leur entretien, la qualité de mise en œuvre du bâtiment, le renouvellement d'air dû à la ventilation, etc.).
2. Expression du besoin de chauffage
BV = GV × (1 ― F)
BV : besoins annuels de chauffage d'un logement par degré d'écart entre l'intérieur et l'extérieur durant la période de chauffage. Son calcul se fait à partir du coefficient GV en tenant compte des apports de chaleur dus à l'occupation et au rayonnement solaire. Il est exprimé en watts par kelvin (W/K).
F est la fraction des besoins de chauffage couverts par les apports gratuits.
3. Calcul des déperditions de l'enveloppe GV
Données d'entrée :
Coefficient de transmission thermique : U (W/m².K)
Surface des parois i (murs, plafonds, planchers, baies, portes) : Si (m²)
GV = DPmurs + DPplafonds + DPplanchers + DPbaies + DPportes + PT + DR
DPmurs = b1 × Smur1 × Umur1 + b2 × Smur2 × Umur2 + b3 × Smur3 × Umur3 +...
DPplafonds = b1 × Splafond1 × Uplafond1 + b2 × Splafond2 × Uplafond2 + b3 × Splafond3 × Uplafond3 +...
DPplanchers = b1 × Splancher1 × Uplancher1 + b2 × Splancher2 × Uplancher2 + b3 × Splancher3 × Uplancher3 +...
DPbaies = b1 × Sbaie1 × Ubaie1 + b2 × Sbaie2 × Ubaie2 + b3 × Sbaie3 × Ubaie3 +...
DPportes = b1 × Sporte1 × Uporte1 + b2 × Sporte2 × Uporte2 + b3 × Sporte3 × Uporte3 +...
Avec :
GV : somme des déperditions par les parois et par le renouvellement d'air par degré d'écart entre l'intérieur et l'extérieur (W/K)
DPi : déperdition par la paroi i par degré d'écart entre l'intérieur et l'extérieur (W/K)
Si : surface de la paroi déperditive i (m²)
Ui : coefficient de transmission thermique surfacique de la paroi i par degré d'écart entre l'intérieur et l'extérieur (W/m².K)
PT : déperdition par les ponts thermiques par degré d'écart entre l'intérieur et l'extérieur (W/K)
DR : déperditions par le renouvellement d'air par degré d'écart entre l'intérieur et l'extérieur (W/K)
bi : coefficient de réduction des déperditions pour la paroi i.
Dans le calcul des déperditions, les parois à considérer sont celles séparant le volume chauffé et/ou habitable de l'extérieur, d'un espace non chauffé ou du sol.
Les parties de bâtiments d'habitation non habitables telles que les garages ne sont pas prises en compte dans le calcul, à l'exception des vérandas chauffées.
On appelle baie l'ensemble vitrage-menuiserie (ouvrant + dormant) des fenêtres, portes-fenêtres et vérandas.
La surface des fenêtres, portes et portes-fenêtres ainsi que toute autre menuiserie intègre les dormants.
Les dimensions intérieures des parois doivent être prises pour le calcul des déperditions.
Les caractérisations des parois peuvent être faites selon les méthodes données par les règles TH-U.
3.1. Détermination du coefficient
de réduction des déperditions b
Données d'entrée :
Surface des parois séparant l'espace non chauffé des espaces chauffés : Aiu (m²)
Surface des parois séparant le local non chauffé de l'extérieur, du sol ou d'un autre local non chauffé : Aue (m²)
Type de local non chauffé (garage, comble, circulation...)
Etat d'isolation des parois donnant sur le local non chauffé (isolées, non isolées)
Etat d'isolation des parois du local non chauffé (isolées, non isolées)
Pour une paroi donnant sur l'extérieur, b = 1.
Pour une paroi enterrée ou un plancher sur vide sanitaire, b = 0,8.
Pour les bâtiments adjacents autres que d'habitation, b = 0,2.
Dans les autres cas, la méthode de calcul qui suit doit être utilisée.
Des valeurs du coefficient b sont données dans les tableaux suivants et ceci en fonction du rapport des surfaces Aiu/Aue et du coefficient surfacique équivalent UV,ue. Dans le cas de locaux non chauffés non accessibles, une estimation des surfaces Aiu et Aue peut être réalisée. Elle devra être signifiée et justifiée dans le rapport.
Dans les tableaux suivants :
― la surface Aue des vérandas non chauffées doit être considérée comme non isolée ;
― lnc désigne un local non chauffé ;
― lc désigne le local chauffé.
La surface Aue intègre toutes les parois du local non chauffé qui donnent sur l'extérieur, qui sont enterrées ou qui donnent sur un autre local non chauffé.
Les parois d'un local sont considérées comme isolées ou enterrées si elles le sont à plus de 50 %.
Les parois en double vitrage et les portes seront considérées comme non isolées pour le calcul de b. Les parois en triple vitrage seront considérées comme isolées.
Vous pouvez consulter le tableau dans leJOn° 262 du 10/11/2012 texte numéro 9
Vous pouvez consulter le tableau dans leJOn° 262 du 10/11/2012 texte numéro 9
3.2. Calcul des U des parois opaques
Données d'entrée :
Mur :
Type de matériau (béton, pierre, inconnu...).
Etat d'isolation (isolé, non isolé, inconnu).
Niveau d'isolation (épaisseur, résistance, année d'isolation, année de construction).
Type de chauffage (effet joule, autres).
Coefficient de transmission thermique U.
Plancher bas :
Type de plancher bas (terre-plein, vide sanitaire...).
Configuration de plancher (poutrelles hourdis, dalle béton...).
Etat d'isolation (isolé, non isolé, inconnu).
Niveau d'isolation (épaisseur, résistance, année d'isolation, année de construction)
Type de chauffage (effet joule, autres)
Surface de plancher sur terre-plein.
Périmètre de plancher sur terre-plein.
Coefficient de transmission thermique U.
Plancher haut :
Type de plancher haut (terrasse, combles perdus...).
Configuration de plancher (poutrelles hourdis, dalle béton...).
Etat d'isolation (isolé, non isolé, inconnu).
Niveau d'isolation (épaisseur, résistance, année d'isolation, année de construction).
Type de chauffage (effet joule, autres).
Coefficient de transmission thermique U.
3.2.1. Calcul des Umur
3.2.1.1. Schéma du calcul de Umur
Vous pouvez consulter le tableau dans leJOn° 262 du 10/11/2012 texte numéro 9
3.2.1.2. Calcul des Umur0
Umur0 est le coefficient de transmission thermique du mur non isolé (W/m².K).
ÉPAISSEUR (EN CM)
20 et ―
25
30
35
40
45
50
55
60
65
70
75
80
Murs en pierre de taille et moellons (granit, gneiss, porphyres, pierres calcaires, grès, meulières, schistes, pierres volcaniques)
Murs constitués d'un seul matériau/inconnu
3,2
2,85
2,65
2,45
2,3
2,15
2,05
1,90
1,80
1,75
1,65
1,55
1,50
Murs avec remplissage tout venant
―
―
―
―
―
―
1,90
1,75
1,60
1,50
1,45
1,30
1,25
ÉPAISSEUR CONNUE (EN CM)
40 et ―
45
50
55
60
65
70
75
80
Murs en pisé ou béton de terre stabilisé (à partir d'argile crue)
1,75
1,65
1,55
1,45
1,35
1,25
1,2
1,15
1,1
ÉPAISSEUR CONNUE (EN CM)
8 et ―
10
13
18
24
32
Murs en pans de bois
Sans remplissage tout venant
3
2,7
2,35
1,98
1,65
1,35
Avec remplissage tout venant
1,7
ÉPAISSEUR CONNUE (EN CM)
10 et ―
15
20
25
Murs bois (rondins)
1,6
1,2
0,95
0,8
ÉPAISSEUR CONNUE (EN CM)
9 et ―
12
15
19
23
28
34
45
55
60
70
Murs en briques pleines simples
3,9
3,45
3,05
2,75
2,5
2,25
2
1,65
1,45
1,35
1,2
ÉPAISSEUR CONNUE (EN CM)
20 et ―
25
30
35
45
50
60
Murs en briques pleines doubles avec lame d'air
2
1,85
1,65
1,55
1,35
1,25
1,2
ÉPAISSEUR CONNUE (EN CM)
15 et ―
18
20
23
25
28
33
38
43
Murs en briques creuses
2,15
2,05
2
1,85
1,7
1,68
1,65
1,55
1,4
ÉPAISSEUR CONNUE
20 et ―
23
25
28
30
33
35
38
40
Murs en blocs de béton pleins
2,9
2,75
2,6
2,5
2,4
2,3
2,2
2,1
2,05
ÉPAISSEUR CONNUE (EN CM)
20 et ―
23
25
Murs en blocs de béton creux
2,8
2,65
2,3
ÉPAISSEUR CONNUE (EN CM)
20 et ―
22,5
25
28
30
35
40
45
Murs en béton banché
2,9
2,75
2,65
2,5
2,4
2,2
2,05
1,9
Murs en béton de mâchefer
2,75
2,5
2,4
2,25
2,15
1,95
1,8
―
ÉPAISSEUR CONNUE (EN CM)
30
37,5
Monomur terre cuite
0,47
0,40
ÉPAISSEUR CONNUE (EN CM)
5
7
10
15
20
25
27,5
30
32,5
37,5
Béton cellulaire
2,12
1,72
1,03
0,72
0,55
0,46
0,42
0,39
0,35
0,32
Cloison de plâtre Umur0 = 2,5 m² . K/W.
Pour les murs non répertoriés, saisir directement les coefficients de transmission thermique U. Les données des règles TH-U peuvent être utilisées.
Pour les calculs de déperdition : Umur = Min(Umur ; 2).
3.2.2. Calcul des Uplancher bas (Upb)
3.2.2.1. Schéma du calcul de Upb
Si le plancher donne sur vide sanitaire ou local non chauffé :
Vous pouvez consulter le tableau dans leJOn° 262 du 10/11/2012 texte numéro 9
Si le plancher donne sur terre-plein :
Bâtiment d'avant 2001 :
2S/P (m)
3
4
5
6
7
8
9
10
11
12
13
14
15
16
17
18
19
20
Upb
(W/m².K)
0,37
0,35
0,34
0,32
0,31
0,3
0,29
0,28
0,27
0,27
0,26
0,25
0,24
0,24
0,23
0,23
0,22
0,22
Bâtiments à partir de 2001 :
2S/P (m)
3
4
5
6
7
8
9
10
11
12
13
14
15
16
17
18
19
20
Upb
(W/m².K)
0,27
0,26
0,25
0,25
0,24
0,23
0,22
0,21
0,20
0,19
0,18
0,18
0,17
0,17
0,16
0,16
0,15
0,15
P : périmètre du plancher déperditif sur terre-plein (m).
S : surface du plancher sur terre-plein (m²).
2S/P est arrondi à l'entier le plus proche.
Pour les appartements sur terre-plein, P et S sont respectivement le périmètre et la surface de plancher sur terre-plein de l'immeuble.
3.2.2.2. Calcul des Upb0
Upb0 est le coefficient de transmission thermique du plancher bas non isolé (W/m².K).
Vous pouvez consulter le tableau dans leJOn° 262 du 10/11/2012 texte numéro 9
Plancher à entrevous isolant Upb0 = 0,45 W/m².K.
Pour les planchers bas non répertoriés, saisir directement les coefficients de transmission thermique U. Les données des règles TH-U peuvent être utilisées.
Pour les calculs de déperdition : Upb = Min(Upb ; 2).
3.2.3. Calcul des Uplancher haut (Uph)
3.2.3.1. Schéma du calcul de Uph
Vous pouvez consulter le tableau dans leJOn° 262 du 10/11/2012 texte numéro 9
3.2.3.2. Calcul des Uph0
Uph0 est le coefficient de transmission thermique du plancher haut non isolé (W/m².K).
Vous pouvez consulter le tableau dans leJOn° 262 du 10/11/2012 texte numéro 9
Combles aménagés sous rampant : Uph0 = 2,5 W/m².K.
Toiture en chaume : Uph0 = 0,24 W/m².K.
Plafond en plaque de plâtre : Uph0 = 2,5 W/m².K.
Pour les calculs de déperdition : Uph = Min(Uph ; 2).
Pour les murs, plafonds, planchers non répertoriés, saisir directement les coefficients de transmission thermique U. Les données des règles TH-U peuvent être utilisées.
3.3. Calcul des U des parois vitrées et des portes
Données d'entrée :
Parois vitrées :
Inclinaison des parois (verticales, horizontales)
Type de vitrage (simple vitrage, double vitrage, survitrage...)
Niveau d'isolation (épaisseur lame d'air, isolation renforcée, remplissage gaz rare...)
Nature de menuiserie (bois, PVC, métal...)
Type de menuiserie (battante, coulissante)
Type de baie (fenêtre, porte-fenêtre sans soubassement, porte-fenêtre avec soubassement)
Type de volet (jalousie, volet roulant...)
Porte :
Type de porte (opaque pleine, avec 30 % de vitrage...)
Type de menuiserie (bois, PVC...)
Les parois vitrées des vérandas chauffées seront traitées comme des portes-fenêtres.
Les parois en brique de verre sont traitées comme des parois vitrées avec :
― brique de verre pleine : Uw = 3,5 W/m².K ;
― brique de verre creuse : Uw = 2,6 W/m².K.
Les parois en polycarbonate sont traitées comme des parois vitrées avec : Uw = 3 W/m.K.
3.3.1. Caractérisation des baies et des portes
Définition de l'inclinaison des baies pour le calcul des U :
― paroi verticale = angle par rapport à l'horizontal ≥ 75°.
― paroi horizontale = angle par rapport à l'horizontal < 75° ;
Si le coefficient U des fenêtres est connu : saisir Uw et caractériser les occultations pour déterminer Ujn.
Si Uw est inconnu, alors suivre la démarche suivante :
Vous pouvez consulter le tableau dans leJOn° 262 du 10/11/2012 texte numéro 9
Avec :
Ug : coefficient de transmission thermique du vitrage.
Uw : coefficient de transmission thermique de la fenêtre ou de la porte-fenêtre (vitrage + menuiserie).
Ujn : coefficient de transmission thermique de la fenêtre ou de la porte-fenêtre avec les protections solaires (vitrage + menuiserie + volet).
3.3.1.1. Détermination de la performance du vitrage Ug
Simple vitrage et survitrage
Pour un simple vitrage vertical ou horizontal, quelle que soit l'épaisseur du verre, prendre Ug = 5,8 W/(m².K).
Le Ug d'un survitrage est déterminé en apportant une majoration de 0,1 W/(m².K) au Ug du double vitrage rempli à l'air sec ayant la même épaisseur de lame d'air. Les épaisseurs des lames d'air pour le survitrage sont plafonnées à 20 mm : toute lame d'air d'un survitrage d'épaisseur supérieure à 20 mm sera traitée dans les calculs comme une lame d'air de 20 mm d'épaisseur.
Dans la suite, les caractéristiques du survitrage seront les mêmes que celles du double vitrage équivalent.
Double vitrage vertical
Vous pouvez consulter le tableau dans leJOn° 262 du 10/11/2012 texte numéro 9
Attention : si la valeur de l'épaisseur de la lame d'air n'est pas dans le tableau présenté, prendre la valeur directement inférieure qui s'y trouve.
Double vitrage horizontal
Vous pouvez consulter le tableau dans leJOn° 262 du 10/11/2012 texte numéro 9
Attention : si la valeur de l'épaisseur de la lame d'air n'est pas dans le tableau présenté, prendre la valeur directement inférieure qui s'y trouve.
Triple vitrage vertical
Vous pouvez consulter le tableau dans leJOn° 262 du 10/11/2012 texte numéro 9
Triple vitrage horizontal
Vous pouvez consulter le tableau dans leJOn° 262 du 10/11/2012 texte numéro 9
Attention : si la valeur de l'épaisseur de la lame d'air n'est pas dans le tableau présenté, prendre la valeur directement inférieure qui s'y trouve.
Si un triple vitrage a des épaisseurs de lame d'air différentes, considérer que c'est un triple vitrage dont l'épaisseur de chaque lame d'air est la moitié de l'épaisseur totale des deux lames d'air.
Exemple : pour un triple vitrage 4/10/4/12/4, considérer que c'est un 4/10/4/10/4.
3.3.1.2. Coefficients Uw des fenêtres/portes-fenêtres
Si le Ug n'est pas dans le tableau, prendre :
― la plus petite valeur du tableau si elle est inférieure à celle-ci ;
― la valeur directement inférieure ; sinon
― pour les Ug compris entre 3,4 et 4, faire une extrapolation à partir de la valeur de Uw pour Ug = 3,3. La valeur est arrondie au dixième le plus proche.
Les baies sans ouverture possible (ni battantes ni coulissantes) seront traitées comme coulissantes dans toute la suite.
Les baies oscillantes seront traitées comme des baies battantes.
Menuiserie métallique à rupture de pont thermique
Vous pouvez consulter le tableau dans leJOn° 262 du 10/11/2012 texte numéro 9
Vous pouvez consulter le tableau dans leJOn° 262 du 10/11/2012 texte numéro 9
Vous pouvez consulter le tableau dans leJOn° 262 du 10/11/2012 texte numéro 9
Menuiserie métallique sans rupture de pont thermique
Vous pouvez consulter le tableau dans leJOn° 262 du 10/11/2012 texte numéro 9
Menuiserie PVC
Vous pouvez consulter le tableau dans leJOn° 262 du 10/11/2012 texte numéro 9
Vous pouvez consulter le tableau dans leJOn° 262 du 10/11/2012 texte numéro 9
Vous pouvez consulter le tableau dans leJOn° 262 du 10/11/2012 texte numéro 9
Vous pouvez consulter le tableau dans leJOn° 262 du 10/11/2012 texte numéro 9
Vous pouvez consulter le tableau dans leJOn° 262 du 10/11/2012 texte numéro 9
Menuiserie bois ou bois métal :
Dans tous les calculs, les menuiseries mixtes bois métal prendront les caractéristiques du bois.
Vous pouvez consulter le tableau dans leJOn° 262 du 10/11/2012 texte numéro 9
Vous pouvez consulter le tableau dans leJOn° 262 du 10/11/2012 texte numéro 9
Vous pouvez consulter le tableau dans leJOn° 262 du 10/11/2012 texte numéro 9
Traitement des doubles-fenêtres :
Vous pouvez consulter le tableau dans leJOn° 262 du 10/11/2012 texte numéro 9
Uw1 et Uw2 sont les coefficients de transmission thermique respectivement des fenêtres 1 et 2 (W/m².K).
3.3.1.3. Coefficients Ujn des fenêtres/portes-fenêtres
La présence de volets aux fenêtres et portes-fenêtres leur apporte un supplément d'isolation avec une résistance additionnelle ΔR.
Vous pouvez consulter le tableau dans leJOn° 262 du 10/11/2012 texte numéro 9
Vous pouvez consulter le tableau dans leJOn° 262 du 10/11/2012 texte numéro 9
Vous pouvez consulter le tableau dans leJOn° 262 du 10/11/2012 texte numéro 9
Pour les valeurs de Uw non mentionnées dans le tableau, prendre la valeur directement inférieure apparaissant dans le tableau précédent (par exemple, si Uw = 4,1 W/[m².K] prendre pour le calcul de Ujn : Uw = 4W/[m².K]).
3.3.1.4. Coefficients U des portes
Le coefficient U des portes est connu : saisir Uporte.
Sinon, Uporte = :
Vous pouvez consulter le tableau dans leJOn° 262 du 10/11/2012 texte numéro 9
Attention : une porte vitrée avec plus de 60 % de vitrage est considérée comme une porte-fenêtre avec soubassement.
3.4. Calcul des déperditions par les ponts thermiques
Données d'entrée :
Type d'isolation (ITI, ITE, ITR)
Nombre de niveaux
Nombre d'appartements
Retour d'isolation autour des menuiseries (avec ou sans)
Position des menuiseries (nu extérieur, nu intérieur, tunnel)
Largeur des dormants
Vous pouvez consulter le tableau dans leJOn° 262 du 10/11/2012 texte numéro 9
Avec :
lpb_i/m_j : longueur du pont thermique plancher bas i mur j.
lpi_i/m_j : longueur du pont thermique plancher intermédiaire i mur j.
lph_i/m_j : longueur du pont thermique plancher haut i mur j.
lrf_i/m_j : longueur du pont thermique refend i mur j. Pour un DPE réalisé à l'immeuble, lrf_i/m_j = 2.hsp.(N-niv) avec hsp : hauteur moyenne sous plafond, N : nombre d'appartements et niv : nombre de niveaux. En présence de plusieurs types de mur, le linéaire du pont thermique refend/mur est supposé réparti au prorata de la surface de chaque mur. Les combles aménagés sont considérés comme des demi-niveaux.
lmen-i/m_j : longueur du pont thermique menuiserie i mur j.
ITI, ITE, ITR respectivement isolation thermique intérieure, extérieure et répartie.
Les ponts thermiques sont négligés au niveau des liaisons avec des parois en structure bois.
Si le coefficient de transmission thermique U d'une paroi est défini à partir de l'année de construction :
― si le bâtiment date d'avant 1975, la paroi est considérée comme non isolée ;
― si le bâtiment date de 1975 ou d'après cette date, la paroi est considérée comme isolée.
3.4.1. Plancher bas/mur
kpb_i/m_j : valeur du pont thermique de la liaison plancher bas i/mur j.
Vous pouvez consulter le tableau dans leJOn° 262 du 10/11/2012 texte numéro 9
Kpb_i/m_j
PLANCHER BAS
Non isolé
ITI
ITE
ITE + ITI
Non isolé
0,39
0,47
0,80
0,47
ITI
0,31
0,08
0,71
0,08
ITE
0,49
0,48
0,64
0,48
Mur
ITR
0,35
0,1
0,45
0,1
ITI + ITE
0,31
0,08
0,45
0,08
ITI + ITR
0,31
0,08
0,45
0,08
ITE + ITR
0,35
0,1
0,45
0,1
Pour les murs, s'il n'est pas possible de distinguer le type d'isolation (ITI, ITE...), prendre par défaut ITI.
Pour les planchers bas, s'il n'est pas possible de distinguer le type d'isolation (ITI, ITE...), prendre par défaut ITE.
Pour un plancher bas, ITI correspond à une isolation sous chape et ITE à une isolation en sous face.
Les planchers bas à entrevous isolants sont traités comme des planchers en ITE.
3.4.2. Plancher intermédiaire lourd/mur
kpi_i/m_j : valeur du pont thermique de la liaison plancher intermédiaire i/mur j.
Vous pouvez consulter le tableau dans leJOn° 262 du 10/11/2012 texte numéro 9
Kpi_i/m_j
Non isolé
0,86
ITI
0,92
ITE
0,13
Mur
ITR
0,24
ITI + ITE
0,13
ITI + ITR
0,24
ITE + ITR
0,13
Seuls les murs constitués d'un matériau lourd (béton, brique...) sont considérés ici. Pour les autres cas, ce pont thermique est pris nul.
Pour les murs, s'il n'est pas possible de distinguer le type d'isolation (ITI, ITE...), prendre par défaut ITI.
3.4.3. Plancher haut lourd/mur
kph_i/m_j : valeur du pont thermique de la liaison plancher haut lourd i/mur j.
Vous pouvez consulter le tableau dans leJOn° 262 du 10/11/2012 texte numéro 9
Kpb_i/m_j
PLANCHER HAUT LOURD
Non isolé
ITI
ITE
ITI + ITE
Non isolé
0,3
0,83
0,4
0,4
ITI
0,27
0,07
0,75
0,07
Mur
ITE
0,55
0,76
0,58
0,58
ITR
0,4
0,3
0,48
0,3
ITI + ITE
0,27
0,07
0,58
0,07
ITI + ITR
0,27
0,07
0,48
0,07
ITE + ITR
0,4
0,3
0,48
0,3
Pour les murs, s'il n'est pas possible de distinguer le type d'isolation (ITI, ITE...), prendre par défaut ITI.
Pour les planchers hauts lourds, s'il n'est pas possible de distinguer le type d'isolation (ITI, ITE...), prendre par défaut ITE.
Pour un plancher haut lourd, ITI correspond à une isolation sous plancher haut et ITE à une isolation sur plancher haut.
3.4.4. Refend/mur
krf_i/m_i : valeur du pont thermique de la liaison Refend i/Mur j.
Vous pouvez consulter le tableau dans leJOn° 262 du 10/11/2012 texte numéro 9
Krf_i/m_i
Non isolé
0,73
ITI
0,82
ITE
0,13
Mur extérieur
ITR
0,2
ITI + ITE
0,13
ITI + ITR
0,2
ITE + ITR
0,13
Les ponts thermiques refend/mur sur circulation sont négligés pour les DPE réalisés à l'immeuble.
Pour les murs, s'il n'est pas possible de distinguer le type d'isolation (ITI, ITE...), prendre par défaut ITI.
3.4.5. Menuiserie/mur
kmen_i/m_j : valeur du pont thermique de la liaison menuiserie i/mur j.
On entend par menuiserie les fenêtres, portes ou portes-fenêtres.
Vous pouvez consulter le tableau dans leJOn° 262 du 10/11/2012 texte numéro 9
Lp est la largeur approximative du dormant de la menuiserie (cm).
Pour les murs, s'il n'est pas possible de distinguer le type d'isolation (ITI, ITE...), prendre par défaut ITI.
Ces valeurs de pont thermique sont valables pour les tableaux, les linteaux et les appuis de la menuiserie.
Les ponts thermiques au niveau des seuils de porte et des parois en brique de verre ne sont pas pris en compte.
3.5. Calcul des déperditions par renouvellement d'air
Données d'entrée :
Menuiseries avec ou sans joint
Cheminée avec ou sans trappe
Surface des parois déperditives hors plancher bas
Surface habitable
Type de ventilation
DR = Hvent + Hperm
DR : déperditions par le renouvellement d'air par degré d'écart entre l'intérieur et l'extérieur (W/K).
Hvent : déperdition thermique par le renouvellement d'air dû au système de ventilation par degré d'écart entre l'intérieur et l'extérieur (W/K).
Hperm : déperdition thermique par le renouvellement d'air dû à la perméabilité à l'air du bâtiment par degré d'écart entre l'intérieur et l'extérieur (W/K).
Hvent = 0,34 × Q var epconv × Sh
Qvarepconv : débit d'air extrait conventionnel par unité de surface habitable (m³/h/m²).
Sh : surface habitable (m²).
Hperm = 0,34 × Qvinf
Qvinf : débit d'air dû aux infiltrations (provoquées par le tirage thermique, l'impact du vent étant négligé) (m³/h).
Vous pouvez consulter le tableau dans leJOn° 262 du 10/11/2012 texte numéro 9
Textmoy : température extérieure moyenne du site (°C).
ZONE CLIMATIQUE
Textmoy
H1
6,58
H2
8,08
H3
9,65
Q4Pa = Q4Paenv + 0,45 × Smeaconv × Sh
Q4Pa : perméabilité sous 4 Pa de la zone (m³/h).
Q4Paenv : perméabilité de l'enveloppe (m³/h).
Q4Paenv = Q4Pa conv/m2 × Sdep
Q4Paconv/m2 : valeur conventionnelle de la perméabilité sous 4 Pa (m³/h).
Q4Paconv/m2 en m³/h/m² sous 4 Pa
valeurs conventionnelles
Fenêtres sans joint et cheminée sans trappe
de fermeture
Fenêtres sans joint ou cheminées sans trappe
de fermeture
Autres cas
2,5
2,0
1,7
En présence de menuiseries avec et sans joint, il sera pris le type ayant la surface majoritaire pour caractériser la ventilation du bâtiment. En maison ou appartement, si une cheminée n'a pas de trappe, toutes les cheminées sont considérées sans trappe. En immeuble collectif, les cheminées seront considérées avec trappe si plus de la moitié ont des trappes.
Sdep : surface des parois déperditives hors plancher bas.
Smeaconv : valeur conventionnelle de la somme des modules d'entrée d'air sous 20 Pa par unité de surface habitable (m³/h/m²).
Vous pouvez consulter le tableau dans leJOn° 262 du 10/11/2012 texte numéro 9
Pour une ventilation double flux avec échangeur :
Hvent = 0,136 × Q var epconv × Sh
Puits climatique (canadien ou provençal) :
Hvent = 0,2142 × Q var epconv × Sh
4. Détermination des sollicitations environnementales
4.1. Calcul de F
Données d'entrée :
Département.
Altitude (m).
Vous pouvez consulter le tableau dans leJOn° 262 du 10/11/2012 texte numéro 9
X = As + Ai
GV × DHcor
DHcor : degrés heures de chauffage corrigé (°Ch).
Vous pouvez consulter le tableau dans leJOn° 262 du 10/11/2012 texte numéro 9
alt : altitude du site où est situé le logement (m).
C2, C3 : facteurs de correction de l'altitude et de la position par rapport à la mer.
Dhref : degrés heures de référence pendant la période de chauffage (°C).
Ai : apports internes dans le logement (Wh).
Ai = 4,17 × Sh × Nref
4,17 représente les apports internes dissipés dans le logement en W/m². Cette valeur correspondant à une énergie dissipée égale à 100 Wh/(jour.m²Shab) et est une valeur conventionnelle représentative du comportement et de l'équipement moyens des occupants de logements en France.
Sh : surface habitable du logement (m²).
Nref : nombre d'heures de la période de chauffage.
As : apports solaires (Wh).
Ai = 1 000 × E × Sse
Sse : « surface transparente Sud équivalente » du logement, c'est-à-dire la surface de paroi, fictive, exposée au Sud, totalement transparente et sans ombrage, qui provoquerait les mêmes apports solaires que les parois du logement (m²).
E : ensoleillement reçu, pendant la période de chauffage, par une paroi verticale orientée au Sud en l'absence d'ombrage (kWh/m²).
DÉPARTEMENT
ZONE
hiver
ZONE
été
E
(kWh/m²)
Nref
(h)
Pref
(W/m²)
Dhref/
30 ans
(°Ch)
C2
C3
(h/m)
TEXT_
base
(°C)
01 Ain
1
Ec
392
4900
80
55000
340
1,5
― 10
02 Aisne
1
Ea
423,4
5800
73
67000
340
0
― 7
03 Allier
1
Ec
402,9
5100
79
55000
340
1,5
― 8
04 Alpes-de-Haute-Provence
2
Ed
541,2
4100
132
45000
340
1,5
― 8
05 Hautes-Alpes
1
Ed
546
4200
130
47000
340
1,5
― 10
06 Alpes-Maritimes
3
Ed
526,5
3900
135
31000
400
1,8
― 5
07 Ardèche
2
Ed
514,5
4900
105
53000
340
1,5
― 6
08 Ardennes
1
Eb
397,6
5600
71
64000
340
0
― 10
09 Ariège
2
Ec
484
4400
110
41000
340
1,5
― 5
10 Aube
1
Eb
407
5500
74
64000
340
0
― 10
11 Aude
3
Ed
460
4000
115
36000
400
1,8
― 5
12 Aveyron
2
Ec
418
4400
95
45000
340
1,5
― 8
13 Bouches-du-Rhône
3
Ed
528
4000
132
36000
400
1,8
― 5
14 Calvados
1
Ea
450,3
5700
79
61000
400
0
― 7
15 Cantal
1
Ec
435
5000
87
54000
340
1,5
― 8
16 Charente
2
Ec
435
5000
87
48000
340
0
― 5
17 Charente-Maritime
2
Ec
440
5000
88
48000
400
0
― 5
18 Cher
2
Eb
418,7
5300
79
58000
340
0
― 7
19 Corrèze
1
Ec
425
5000
85
48000
340
1,5
― 8
2A Corse-du-Sud
3
Ed
529,2
4200
126
34000
400
1,8
― 2
2B Haute-Corse
3
Ed
504
4000
126
32000
400
1,8
― 2
21 Côte-d'Or
1
Ec
357,7
4900
73
57000
340
1,5
― 10
22 Côtes-d'Armor
2
Ea
426,6
5400
79
51000
400
0
― 4
23 Creuse
1
Ec
436,8
5200
84
56000
340
1,5
― 8
24 Dordogne
2
Ec
435
5000
87
48000
340
0
― 5
25 Doubs
1
Ec
355
5000
71
57000
340
1,5
― 12
26 Drôme
2
Ed
528
4800
110
53000
340
1,5
― 6
27 Eure
1
Ea
390
5000
78
58000
400
0
― 7
28 Eure-et-Loir
1
Eb
436,8
5600
78
63000
340
0
― 7
29 Finistère
2
Ea
458,2
5800
79
55000
400
0
― 4
30 Gard
3
Ed
480
4000
120
36000
400
1,8
― 5
31 Haute-Garonne
2
Ec
441
4500
98
44000
340
1,5
― 5
32 Gers
2
Ec
441,6
4800
92
50000
340
0
― 5
33 Gironde
2
Ec
409,5
4500
91
41000
400
0
― 5
34 Hérault
3
Ed
471,5
4100
115
38000
400
1,8
― 5
35 Ille-et-Vilaine
2
Ea
418,7
5300
79
53000
400
0
― 5
36 Indre
2
Eb
445,2
5300
84
59000
340
0
― 7
37 Indre-et-Loire
2
Eb
450,5
5300
85
57000
340
0
― 7
38 Isère
1
Ec
480
4800
100
55000
340
1,5
― 10
39 Jura
1
Ec
362,6
4900
74
55000
340
1,5
― 10
40 Landes
2
Ec
413,6
4400
94
42000
400
0
― 5
41 Loir-et-Cher
2
Eb
442,8
5400
82
59000
340
0
― 7
42 Loire
1
Ec
406,7
4900
83
52000
340
1,5
― 10
43 Haute-Loire
1
Ec
460
5000
92
54000
340
1,5
― 8
44 Loire-Atlantique
2
Eb
401,8
4900
82
48000
400
0
― 5
45 Loiret
1
Eb
421,2
5400
78
61000
340
0
― 7
46 Lot
2
Ec
404,8
4600
88
45000
340
1,5
― 6
47 Lot-et-Garonne
2
Ec
435
5000
87
53000
340
0
― 5
48 Lozère
2
Ed
460
4600
100
48000
340
1,5
― 8
49 Maine-et-Loire
2
Eb
431,6
5200
83
55000
340
0
― 7
50 Manche
2
Ea
433,2
5700
76
56000
400
0
― 4
51 Marne
1
Eb
414,4
5600
74
65000
340
0
― 10
52 Haute-Marne
1
Eb
379,6
5200
73
59000
340
1,5
― 12
53 Mayenne
2
Eb
421,2
5200
81
56000
340
0
― 7
54 Meurthe-et-Moselle
1
Eb
400,2
5800
69
71000
340
0
― 15
55 Meuse
1
Eb
397,6
5600
71
68000
340
0
― 12
56 Morbihan
2
Ea
402,9
5100
79
48000
400
0
― 4
57 Moselle
1
Eb
386,4
5600
69
68000
340
0
― 15
58 Nièvre
1
Eb
395,2
5200
76
56000
340
1,5
― 10
59 Nord
1
Ea
379,5
5500
69
60000
400
0
― 9
60 Oise
1
Ea
427,5
5700
75
65000
340
0
― 7
61 Orne
1
Ea
442,4
5600
79
62000
340
0
― 7
62 Pas-de-Calais
1
Ea
379,5
5500
69
60000
400
0
― 9
63 Puy-de-Dôme
1
Ec
398,4
4800
83
50000
340
1,5
― 8
64 Pyrénées-Atlantiques
2
Ec
411,6
4200
98
35000
400
1,8
― 5
65 Hautes-Pyrénées
2
Ec
450,8
4600
98
43000
340
1,5
― 5
66 Pyrénées-Orientales
3
Ed
481
3700
130
30000
400
1,8
― 5
67 Bas-Rhin
1
Eb
343,2
5200
66
63000
340
1,5
― 15
68 Haut-Rhin
1
Eb
365,7
5300
69
64000
340
1,5
― 15
69 Rhône
1
Ec
392
4900
80
54000
340
1,5
― 10
70 Haute-Saône
1
Eb
376,3
5300
71
62000
340
1,5
― 12
71 Saône-et-Loire
1
Ec
384,8
5200
74
57000
340
1,5
― 10
72 Sarthe
2
Eb
434,6
5300
82
57000
340
0
― 7
73 Savoie
1
Ec
460
4600
100
55000
340
1,5
― 10
74 Haute-Savoie
1
Ec
392
4900
80
58000
340
1,5
― 10
75 Paris
1
Eb
336,6
5100
66
55000
340
0
― 5
76 Seine-Maritime
1
Ea
418
5500
76
58000
400
0
― 7
77 Seine-et-Marne
1
Eb
396
5500
72
62000
340
0
― 7
78 Yvelines
1
Eb
417,6
5800
72
66000
340
0
― 7
79 Deux-Sèvres
2
Eb
450,5
5300
85
56000
340
0
― 7
80 Somme
1
Ea
423,4
5800
73
64000
400
0
― 9
81 Tarn
2
Ec
440
4400
100
45000
340
1,5
― 5
82 Tarn-et-Garonne
2
Ec
432
4800
90
51000
340
0
― 5
83 Var
3
Ed
514,8
3900
132
31000
400
1,8
― 5
84 Vaucluse
2
Ed
579,6
4600
126
44000
340
1,5
― 6
85 Vendée
2
Eb
442
5200
85
50000
400
0
― 5
86 Vienne
2
Eb
455,8
5300
86
56000
340
0
― 7
87 Haute-Vienne
1
Ec
447,2
5200
86
54000
340
1,5
― 8
88 Vosges
1
Eb
376,3
5300
71
62000
340
1,5
― 15
89 Yonne
1
Eb
410,4
5400
76
62000
340
0
― 10
90 Territoire de Belfort
1
Eb
371
5300
70
63000
340
1,5
― 15
91 Essonne
1
Eb
396
5500
72
61000
340
0
― 7
92 Hauts-de-Seine
1
Eb
349,8
5300
66
58000
340
0
― 7
93 Seine-Saint-Denis
1
Eb
349,8
5300
66
58000
340
0
― 7
94 Val-de-Marne
1
Eb
349,8
5300
66
58000
340
0
― 7
95 Val-d'Oise
1
Eb
396
5500
72
61000
340
0
― 7
Zone climatique : les localités situées à plus de 800 m d'altitude sont en zone H1 lorsque leur département est indiqué comme étant en zone H2 et en zone H2 lorsque leur département est indiqué comme étant en zone H3.
4.2. Détermination de la surface Sud équivalente
Données d'entrée :
Inclinaison des baies (verticale, pente, horizontale)
Orientation des baies (Nord, Sud, Est, Ouest)
Position des baies en flanc de loggias
Nature des menuiseries (bois, PVC...)
Type de vitrage (simple, double...)
Positionnement de la menuiserie (tunnel, nu intérieur...)
Type de masque : proche (balcon, loggias...) ou lointain
Profondeur des masques proches (profondeur balcon)
Largeur des baies.
Positionnement des masques (Nord, Sud...)
Angle de vue des masques lointains
Type de fenêtre ou de porte-fenêtre (coulissante, battante, avec ou sans soubassement...)
La prise en compte des apports solaires exige a minima une saisie par façade des fenêtres du bâtiment. Le calcul de la surface Sud équivalente se fait en sommant les valeurs de Sse pour chaque paroi vitrée i.
Sse = ΣiAi × Ftsi × Fei × C1i
Ai : surface de la baie i (m²).
Ftsi : proportion d'énergie solaire incidente qui pénètre dans le logement par la paroi i.
Fei : facteur d'ensoleillement, qui traduit la réduction d'énergie solaire reçue par une paroi du fait des masques.
C1i : coefficient d'orientation et d'inclinaison pour la paroi i.
4.2.1. Détermination du coefficient d'orientation et du facteur solaire
Le coefficient d'orientation est donné dans le tableau suivant en fonction de l'inclinaison de la paroi et de son orientation :
Vous pouvez consulter le tableau dans leJOn° 262 du 10/11/2012 texte numéro 9
Pour une paroi horizontale : C1 = 0,8.
Si Fts est connu pour la baie, saisir directement sa valeur.
Pour les parois en polycarbonate : Fts = 0.4.
Pour les parois en brique de verre pleine ou creuse : Fts = 0.4.
Pour les doubles-fenêtres composées de fenêtres de facteur solaire Fts1 et Fts2, le facteur solaire de la double-fenêtre est : Fts = Fts1 × Fts2.
Dans le tableau suivant, le facteur solaire est donné en fonction des caractéristiques des menuiseries :
Vous pouvez consulter le tableau dans leJOn° 262 du 10/11/2012 texte numéro 9
Vous pouvez consulter le tableau dans leJOn° 262 du 10/11/2012 texte numéro 9
4.2.2. Détermination du facteur d'ensoleillement
On considère successivement les obstacles liés au bâtiment (balcons, loggias, avancées...), appelés masques proches, et les obstacles liés à l'environnement (autres bâtiments, reliefs, végétation...), appelés masques lointains. On obtient ainsi deux coefficients, Fe1 et Fe2, dont on fait le produit, soit :
Fe = Fe1 × Fe2
En l'absence de masque proche et pour les configurations non présentées ci dessous, Fe1 = 1.
En l'absence de masque lointain, Fe2 = 1.
Conventionnellement, les orientations Nord, Sud, Est et Ouest correspondent aux secteurs situés de part et d'autre de ces orientations dans un angle de 45°. Pour respectivement le Nord et le Sud, les orientations incluent les limites Nord-Est, Nord-Ouest et Sud-Est, Sud-Ouest.
4.2.2.1. Masques proches
4.2.2.1.1. Baie en fond de balcon ou fond et flanc de loggias
Vous pouvez consulter le tableau dans leJOn° 262 du 10/11/2012 texte numéro 9
Le tableau ci-dessous donne les valeurs de Fe1 en fonction de l'orientation de la façade et de l'avancée I de la loggia ou du balcon :
Vous pouvez consulter le tableau dans leJOn° 262 du 10/11/2012 texte numéro 9
Les coefficients pour les baies en flanc de loggias sont les mêmes que ceux pour les baies en fond de loggias.
4.2.2.1.2. Baie sous un balcon ou auvent
Vous pouvez consulter le tableau dans leJOn° 262 du 10/11/2012 texte numéro 9
Le tableau ci-dessous donne les valeurs de Fe1 quelle que soit l'orientation de la façade en fonction de l'avancée I.
Vous pouvez consulter le tableau dans leJOn° 262 du 10/11/2012 texte numéro 9
4.2.2.1.3. Baie masquée par une paroi latérale au Sud
Vous pouvez consulter le tableau dans leJOn° 262 du 10/11/2012 texte numéro 9
Si les angles et sont supérieurs à 30°, alors Fe1 = 0.6 ; sinon Fe1 = 1.
4.2.2.2. Masques lointains
4.2.2.2.1. Obstacle d'environnement homogène
Vous pouvez consulter le tableau dans leJOn° 262 du 10/11/2012 texte numéro 9
Configuration du masque
Vous pouvez consulter le tableau dans leJOn° 262 du 10/11/2012 texte numéro 9
4.2.2.2.2. Obstacle d'environnement non homogène
Vous pouvez consulter le tableau dans leJOn° 262 du 10/11/2012 texte numéro 9
Fe2 = 1 - ∑ 100
Omb
Fe2 = 1 ― ∑
100
Omb correspond à l'ombrage créé par l'obstacle sur la paroi.
La méthode d'évaluation est la suivante :
― on découpe le champ de vision en quatre secteurs égaux ;
― on détermine, pour chacun d'eux, la hauteur moyenne des obstacles ;
― on lit dans le tableau ci-dessous les valeurs correspondantes de l'ombrage, Omb :
Vous pouvez consulter le tableau dans leJOn° 262 du 10/11/2012 texte numéro 9
Les valeurs figurant dans le tableau sont approximatives. Il est donc possible que le calcul de Fe2 aboutisse à une valeur négative ; dans ce cas, prendre Fe2 = 0.
5. Détermination de l'inertie
5.1. Plancher haut lourd
(**) Ne sont considérés que les faux plafonds possédant une lame d'air non ventilée ou faiblement ventilée (moins de 1 500 mm² d'ouverture par mètre carré de surface) couvrant plus de la moitié de la surface du plafond du niveau considéré.
Plancher sous toiture (terrasse, combles perdus, rampant lourd) non isolé ou isolé par l'extérieur et sans faux plafond (**) et constitué de :
― béton plein de plus de 8 cm ;
― poutrelles et hourdis béton ou terre cuite.
Sous-face de plancher intermédiaire sans isolant et sans faux plafond (**) constitué de :
― béton plein de plus de 15 cm ;
― poutrelles et hourdis béton ou terre cuite.Liens relatifs
5.2. Plancher bas lourd
Face supérieure de plancher intermédiaire avec un revêtement non isolant :
― béton plein de plus de 15 cm sans isolant ;
― chape ou dalle de béton de 4 cm ou plus sur entrevous lourds (béton, terre cuite), sur béton cellulaire armé ou sur dalles alvéolées en béton.
Plancher bas non isolé ou avec un isolant thermique en sous-face et un revêtement non isolant :
― béton plein de plus de 10 cm d'épaisseur ;
― chape ou dalle de béton de 4 cm ou plus sur entrevous lourds (béton, terre cuite), béton cellulaire armé ou dalles alvéolées en béton ;
― dalle de béton de 5 cm ou plus sur entrevous en matériau isolant ;
― autres planchers dans un matériau lourd (pierre, brique ancienne, terre...) et sans revêtement isolant.
5.3. Paroi verticale lourde
Une paroi verticale est dite lourde si elle remplit l'une des conditions suivantes :
― lorsque les murs de façade, de pignon et de refend mitoyen sont non isolés ou isolés par l'extérieur avec en matériau constitutif de :
― béton plein (banche, bloc, préfabriqué) de 7 cm ou plus ;
― bloc agglo béton 11 cm ou plus ;
― bloc perforé en béton (ou autres matériaux lourds) 10 cm ou plus ;
― bloc creux béton 11 cm ou plus ;
― brique pleine ou perforée 10,5 cm ou plus ;
― tout matériau ancien lourd (pierre, brique ancienne, terre, pisé...) ;
― murs extérieurs à isolation répartie de 30 cm minimum, avec un cloisonnement réalisé en bloc de béton, en brique plâtrière enduite ou en carreau de plâtre de 5 cm minimum ou en béton cellulaire de 7 cm minimum ;
― environ les trois quarts (en surface) des doublages intérieurs des murs extérieurs et des murs de cloisonnements (parois intérieures) font 5 cm minimum et sont réalisés en bloc de béton, brique enduite ou carreau de plâtre ;
― lorsque la taille moyenne des locaux est inférieure à 30 m² :
― environ les trois quarts des murs de cloisonnement intérieur lourds sont réalisés en :
― ― béton plein de 7 cm minimum ;
― ― bloc de béton creux ou perforé (ou autres matériaux lourds) de 10 cm minimum ;
― ― brique pleine ou perforée de 10,5 cm minimum ;
― ― autre brique de 15 cm minimum avec un enduit plâtre sur chaque face.
Vous pouvez consulter le tableau dans leJOn° 262 du 10/11/2012 texte numéro 9
En présence de plusieurs types de murs, de planchers hauts ou de planchers bas, l'inertie de la paroi à considérer dans le tableau ci-dessus est donnée par le type de surface majoritaire.
6. Calcul du facteur d'intermittence INT
Le facteur d'intermittence traduit les baisses temporaires de température réalisées pour différentes raisons (absence, ralenti de nuit) et, éventuellement, de façon inégale dans les pièces.
Il est égal au rapport entre les besoins réels, compte tenu d'un comportement moyen des occupants, et les besoins théoriques.
Données d'entrée :
Type de bâtiment.
Type de chauffage (divisé, central).
Type de régulation (par pièce ou non).
Equipement d'intermittence (absent, central sans minimum de température...).
Type d'émetteur (air soufflé, convecteurs...).
Hauteur moyenne sous plafond : hsp (m).
Présence d'un comptage.
INT = 1 + 0,1 × (G―1)
I0
INT =
1 + 0,1 × (G ― 1)
G = hsp × Sh
GV
G =
hsp × Sh
hsp est la hauteur moyenne sous plafond. En présence de plusieurs surfaces habitables avec des hauteurs sous plafond différentes, une pondération peut être faite par les surfaces habitables affectées à chaque hauteur sous plafond.
Vous pouvez consulter le tableau dans leJOn° 262 du 10/11/2012 texte numéro 9
Dans la prise en compte de l'intermittence, en maison individuelle comme en appartement en immeuble collectif, c'est le système principal couvrant la plus importante surface habitable qui est considéré.
Une maison individuelle branchée sur un réseau collectif de fourniture d'énergie pour le chauffage sera traitée comme une maison individuelle avec un chauffage individuel central.
Vous pouvez consulter le tableau dans leJOn° 262 du 10/11/2012 texte numéro 9
Dans le cas d'un immeuble collectif avec chauffage individuel, on associe à chaque type d'installation une intermittence.
Vous pouvez consulter le tableau dans leJOn° 262 du 10/11/2012 texte numéro 9
Seule l'intermittence de l'appoint est prise en compte sur les installations base + appoint.
Une régulation zonale peut être considérée comme une régulation pièce par pièce.
L'équipement d'intermittence peut être :
En chauffage individuel :
― absent : pas d'équipement permettant de programmer des réduits de température ;
― central sans minimum de température : équipement permettant une programmation seulement de la fonction marche/arrêt et donc ne garantissant pas un minimum de température ;
― central avec un minimum de température : équipement pouvant assurer :
― centralement un ralenti ou un abaissement de température fixe, non modifiable par l'occupant, ainsi que la fonction hors gel ;
― centralement un ralenti ou un abaissement de température au choix de l'occupant ;
― pièce par pièce avec minimum de température : équipement permettant d'obtenir par pièce un ralenti ou un abaissement de température fixe, non modifiable par l'occupant.
En chauffage collectif :
― absent : pas de réduit de nuit ;
― central collectif : possibilité de ralenti de nuit.
Un système de chauffage divisé est un système pour lequel la génération et l'émission sont confondues. C'est le cas des convecteurs électriques, planchers chauffants électriques, etc.
Un système de chauffage central comporte un générateur central, individuel ou collectif, et une distribution par fluide chauffant : air ou eau.
7. Calcul de la consommation de chauffage (Cch)
Données d'entrée :
Rendements de génération, d'émission, de distribution et de régulation : Rg, Re, Rd, Rr (sans dimension).
Coefficient de performance des pompes à chaleur (PAC) : COP (sans dimension).
Type d'installation de chauffage : avec ou sans solaire ; base + appoint...
Puissance nominale de tous les générateurs : Pn (W).
Zone climatique.
Type d'installation d'ECS.
Type de production d'ECS (instantanée, accumulation).
Type de générateur d'ECS (chauffe-bain, chaudière mixte...).
Inertie du bâtiment.
Facteur de couverture solaire pour le chauffage Fch.
Bch = BV × DHcor ― Pr × Rrp
BV × DHcor
Bch =
― Pr × Rrp
1 000
Bch : besoin de chauffage (kWh PCI).
DHcor : degrés heures corrigés de chauffage (°Ch).
Pr : pertes récupérables des systèmes (kWh), avec Pr = Pr1+ Pr2 = Sh*(Prs1 + Prs2).
Rrp : rendement de récupération des pertes.
Prs1 : pertes récupérées des auxiliaires des systèmes de chauffage à eau chaude individuelle par mètre carré de surface habitable quand le générateur est en volume habitable.
Prs2 : pertes récupérées du système d'eau chaude par mètre carré de surface habitable.
Vous pouvez consulter le tableau dans leJOn° 262 du 10/11/2012 texte numéro 9
Vous pouvez consulter le tableau dans leJOn° 262 du 10/11/2012 texte numéro 9
Les pertes sont d'autant plus difficilement récupérées que les autres apports sont élevés.
Vous pouvez consulter le tableau dans leJOn° 262 du 10/11/2012 texte numéro 9
Cch = Bch × Ich × INT
Avec :
Cch : consommation de chauffage (kWh PCI).
Ich : inverse du rendement de l'installation.
INT : facteur d'intermittence.
Ich = Rg × Re × Rd × Rr
1
Ich =
Rg × Re × Rd × Rr
Rg ; Re ; Rd et Rr sont respectivement le rendement conventionnel du générateur ou le coefficient de performance des pompes à chaleur (COP), le rendement d'émission, le rendement de distribution et le rendement de régulation.
Dans la suite Bch' = Bch × INT
7.1. Installation de chauffage
Cch = Bch' × Ich
7.2. Installation de chauffage avec chauffage solaire
Cette installation est valable seulement pour les maisons individuelles. Une partie du chauffage est apportée par une installation solaire avec des panneaux solaires thermiques.
Cch = Bch' × (1 ― Fch) × Ich Prodchauff_sol = Bch' × Fch × Ich
Fch : facteur de couverture solaire pour le chauffage (voir annexes).
Cch : consommation de chauffage liée au système principal de chauffage (kWh PCI).
Prodchauff_sol : production de chauffage solaire (kWh PCI).
7.3. Installation de chauffage avec insert
ou poêle bois en appoint
Configuration correspondant à un insert ou à un poêle en appoint dans le logement en plus d'un système principal chauffant tout le logement. Cela signifie que le chauffage principal peut assurer 100 % du besoin mais qu'il y a un poêle ou un insert à la place du système principal qui est de temps en temps utilisé dans l'habitation (en mi-saison par exemple).
Cch1 = 0,75 × Bch' × Ich1 Cch2 = 0,25 × Bch' × Ich2
Cch1 : consommation de chauffage liée au système principal de chauffage (kWh PCI).
Cch2 : consommation de chauffage liée à l'insert ou au poêle (kWh PCI).
7.4. Installation de chauffage par insert, poêle bois
(ou biomasse) avec un chauffage électrique dans la salle de bains
Dans cette configuration, valable que pour les maisons individuelles, tout le bâtiment est chauffé par un poêle bois. Seule la salle de bains est chauffée par un système électrique.
Cch1 = 0,9 × Bch' × Ich1 Cch2 = 0,1 × Bch' × Ich2
Cch1 : consommation de chauffage liée au poêle bois (kWh PCI).
Cch2 : consommation de chauffage liée au chauffage électrique de la salle de bains (kWh PCI).
7.5. Installation de chauffage avec en appoint un insert ou poêle bois et un chauffage électrique dans la salle de bains (différent du chauffage principal)
Configuration, valable que pour les maisons individuelles, correspond à un insert ou à un poêle en appoint dans le logement en plus d'un système principal qui chauffe presque tout le logement. La salle de bains est chauffée uniquement par un équipement électrique.
Cch1 = 0,75 × 0,9 × Bch' × Ich1
Cch2 = 0,25 × 0,9 × Bch' × Ich2
Cch3 = 0,1 × Bch' × Ich3
Cch1 : consommation de chauffage liée au système principal de chauffage (kWh PCI).
Cch2 : consommation de chauffage liée à l'insert ou au poêle bois (kWh PCI).
Cch3 : consommation de chauffage liée au chauffage électrique de la salle de bains (kWh PCI).
7.6. Installation de chauffage avec chaudière gaz
ou fioul en relève d'une chaudière bois
Cette installation correspond à une chaudière bois assurant principalement le chauffage sauf par temps doux ou en mi-saison où la chaudière gaz ou fioul prend le relais à la chaudière bois.
Cch1 = 0,75 × Bch' × Ich1 Cch2 = 0,25 × Bch' × Ich2
Cch1 : consommation de chauffage liée à la chaudière bois (kWh PCI).
Cch2 : consommation de chauffage liée à la chaudière gaz ou fioul (kWh PCI).
7.7. Installation de chauffage avec chauffage solaire
et insert ou poêle bois en appoint
Cette configuration, valable seulement pour les maisons individuelles, correspond à un insert ou à un poêle en appoint dans le logement en plus d'un système général composé d'un équipement principal accompagné par du chauffage solaire chauffant presque tout le logement.
Cch1 = 0,75 × Bch' × (1 ― Fch) × Ich1
Cch2 = 0,1 × Bch' × (1 ― Fch) × Ich2
Prodchauff_sol = Bch' × Fch × (0,75 × Ich1 + 0,25 × Ich2)
Cch1 : consommation de chauffage liée au système principal de chauffage (kWh PCI).
Cch2 : consommation de chauffage liée à l'insert ou au poêle bois (kWh PCI).
Prodchauff_sol : production de chauffage solaire (kWh PCI).
7.8. Installation de chauffage avec chaudière en relève de PAC
Cette installation correspond à une PAC assurant principalement le chauffage sauf par temps de grand froid où la PAC s'arrête pour laisser le relais à la chaudière.
Cch1 = 0,8 × Bch' × Ich1 Cch2 = 0,2 × Bch' × Ich2
Cch1 : consommation de chauffage liée à la PAC (kWh PCI).
Cch2 : consommation de chauffage liée à la chaudière (kWh PCI).
7.9. Installation de chauffage avec chaudière en relève de PAC
avec insert ou poêle bois en appoint
Cette installation correspond à une PAC assurant principalement le chauffage sauf par temps de grand froid où la PAC s'arrête pour laisser le relais à la chaudière. Dans le bâtiment, il y a un poêle bois ou un insert qui est utilisé de temps en temps en remplacement du système principal.
Cch1 = 0,8 × 0,75 × Bch' × Ich1
Cch2 = 0,2 × 0,75 × Bch' × Ich2
Cch3 = 0,25 × Bch' × Ich3
Cch1 : consommation de chauffage liée à la PAC (kWh PCI).
Cch2 : consommation de chauffage liée à la chaudière (kWh PCI).
Cch3 : consommation de chauffage lié à l'insert ou au poêle en appoint (kWh PCI).
7.10. Installation de chauffage collectif avec base + appoint
7.10.1. Cas général
La base fonctionne seule tant que la température extérieure est supérieure à une température de dimensionnement T. A cette température T, le besoin instantané du bâtiment est égal à la puissance utile du générateur en base.
Vous pouvez consulter le tableau dans leJOn° 262 du 10/11/2012 texte numéro 9
Pe : puissance émise utile par le générateur en base (kW).
Pe = Pn × Rd × Rr × Re.
Pn : puissance nominale du générateur en base (kW).
Rd, Rr et Re sont respectivement les rendements de distribution, de régulation et d'émission de l'installation de chauffage de base.
DH14 : degrés heures de base 14 (°C).
Le besoin de chauffage assuré par la base est :
Vous pouvez consulter le tableau dans leJOn° 262 du 10/11/2012 texte numéro 9
DHT = N × (Tmoy) ― Tmin) × X5 × (14 ― 28 × X + 20 × X² ― 5 × X³)
Avec :
Vous pouvez consulter le tableau dans leJOn° 262 du 10/11/2012 texte numéro 9
N : degrés heure affectés au département.
Tmin : température extérieure de base pour chaque département.
Tmoy est donnée par zone climatique :
Zone H1 : Tmoy = 6,58 °C ; DH14 = 42030
Zone H2 : Tmoy = 8,08 °C ; DH14 = 33300
Zone H3 : Tmoy = 9,65 °C ; DH14 = 22200
Cch1 = Bchbase × Ich1 Cch2 = (Bch' ― Bchbase) × Ich2
Cch1 : consommation de chauffage liée à la base (kWh PCI).
Cch2 : consommation de chauffage liée à l'appoint (kWh PCI).
7.10.2. Convecteurs bi-jonction
La base et l'appoint sont assurés par un même convecteur disposant d'un circuit collectif alimentant la base et un circuit individuel pour l'appoint.
Cch1 = 0,6 × Bch × Ich Cch2 = 0,4 × Bch' × Ich
Cch1 : consommation de chauffage liée au circuit collectif assurant la base (kWh PCI).
Cch2 : consommation de chauffage liée au circuit individuel assurant l'appoint (kWh PCI).
7.11. Chauffage avec plusieurs installations différentes et indépendantes et/ou plusieurs installations différentes et indépendantes couplées
Deux installations de chauffage doivent être distinguées à chaque fois que le rendement change. Par exemple, dans le cas d'une même chaudière chauffant un rez-de-chaussée avec un plancher chauffant et un étage avec des radiateurs, il faut considérer deux installations car les rendements des émetteurs sont différents et entraînent une variation du rendement global de l'installation.
Surface chauffée par l'installation 1 : Sh1 (m²).
Surface chauffée par l'installation 2 : Sh2 (m²).
Surface chauffée par l'installation 3 : Sh3 (m²).
Surface chauffée par l'installation 4 : Sh4 (m²).
Surface chauffée par l'installation 5 : Sh5 (m²).
Surface chauffée par l'installation 6 : Sh6 (m²).
Surface chauffée par l'installation i : Shi (m²) (plus de 6 installations peuvent être renseignées).
Vous pouvez consulter le tableau dans leJOn° 262 du 10/11/2012 texte numéro 9
Pour une partie i du bâtiment, sa consommation de chauffage sera traitée de façon indépendante en considérant pour son besoin de départ :
Vous pouvez consulter le tableau dans leJOn° 262 du 10/11/2012 texte numéro 9
Dans ce cas, toutes les installations précédentes peuvent être traitées. C'est-à-dire que si l'installation indépendante i des autres est une :
Installation de chauffage sans chauffage solaire :
Cchi = Bchi' × Ichi
Installation de chauffage avec chauffage solaire :
Cchi = Bchi' × (1 ― Fch) × Ichi Prodchauff_soli = Bchi' × Fch × Ichi
Fch : facteur de couverture solaire pour le chauffage (voir annexes).
Cchi : consommation de chauffage liée au système principal de chauffage de l'installation i (kWh PCI).
Prodchauff_soli : production de chauffage liée à l'installation solaire i (kWh PCI).
Installation de chauffage avec insert ou poêle bois en appoint :
Configuration correspondant à un insert ou poêle en appoint dans le logement en plus d'un système principal chauffant tout le logement.
Cchi1 = 0,75 × Bchi' × Ichi1 Cchi2 = 0,25 × Bchi' × Ichi2
Cchi1 : consommation de chauffage liée au système principal de chauffage de l'installation i (kWh PCI).
Cchi2 : consommation de chauffage liée à l'insert ou au poêle de l'installation i (kWh PCI).
Installation de chauffage par insert, poêle bois (ou biomasse) avec un chauffage électrique dans la salle de bains :
Cchi1 = 0,9 × Bchi' × Ichi1 Cchi2 = 0,1 × Bchi' × Ichi2
Cchi1 : consommation de chauffage liée au poêle bois de l'installation i (kWh PCI).
Cchi2 : consommation de chauffage liée au chauffage électrique de la salle de bains de l'installation i (kWh PCI).
Installation de chauffage avec en appoint un insert ou poêle bois (ou biomasse) et un chauffage électrique dans la salle de bains (différent du chauffage principal) :
Cchi1 = 0,75 × 0,9 × Bchi' × Ichi1
Cchi2 = 0,25 × 0,9 × Bchi' × Ichi2
Cchi3 = 0,1 × Bchi' × Ichi3
Cchi1 : consommation de chauffage liée au système principal de chauffage de l'installation i (kWh PCI).
Cchi2 : consommation de chauffage liée à l'insert ou au poêle de l'installation i (kWh PCI).
Cchi3 : consommation de chauffage liée au chauffage électrique de la salle de bains de l'installation i (kWh PCI).
Installation de chauffage avec chaudière gaz ou fioul en relève d'une chaudière bois :
Cchi1 = 0,75 × Bchi' × Ichi1
Cchi2 = 0,25 × Bchi' × Ichi2
Cchi1 : consommation de chauffage liée à la chaudière bois de l'installation i (kWh PCI).
Cchi2 : consommation de chauffage liée à la chaudière gaz ou fioul de l'installation i (kWh PCI).
Installation de chauffage avec chauffage solaire et insert ou poêle bois en appoint :
Cchi1 = 0,75 × Bchi' × (1 ― Fch) × Ichi1
Cchi2 = 0,25 × Bchi' × (1 ― Fch) × Ichi2
Prodchauff_soli = Bchi' × Fch × (0,75 × Ichi1 + 0,25 × Ichi2)
Cchi1 : consommation de chauffage liée au système principal de chauffage de l'installation i (kWh PCI).
Cchi2 : consommation de chauffage liée à l'insert ou au poêle de l'installation i (kWh PCI).
Prodchauff_soli : production de chauffage liée à l'installation solaire i (kWh PCI).
Installation de chauffage avec chaudière en relève de PAC :
Cchi1 = 0,8 × Bchi' × Ichi1
Cchi2 = 0,2 × Bchi' × Ichi2
Cchi1 : consommation de chauffage liée à la PAC de l'installation i (kWh PCI).
Cchi2 : consommation de chauffage liée à la chaudière de l'installation i (kWh PCI).
Installation de chauffage avec chaudière en relève de PAC avec insert ou poêle bois en appoint :
Cchi1 = 0,8 × 0,75 × Bchi' × Ichi1
Cchi2 = 0,1 × 0,75 × Bchi' × Ichi2
Cchi3 = 0,25 × Bchi' × Ichi3
Cchi1 : consommation de chauffage liée à la PAC de l'installation i (kWh PCI).
Cchi2 : consommation de chauffage liée à la chaudière de l'installation i (kWh PCI).
Cchi3 Consommation de chauffage liée à l'insert ou au poêle en appoint de l'installation i (kWh PCI).
Installation de chauffage collectif avec base + appoint (autre que convecteur bi-jonction) :
Cchi1 = Bchbasei × Ichi1
Cchi2 = (Bchi' ― Bchbasei) × Ichi2
Avec conformément au paragraphe 7.10.1 :
Vous pouvez consulter le tableau dans leJOn° 262 du 10/11/2012 texte numéro 9
Cchi1 : consommation de chauffage liée à la base de l'installation i (kWh PCI).
Cchi2 : consommation de chauffage liée à l'appoint de l'installation i (kWh PCI).
Installation de chauffage collectif avec convecteur bi-jonction :
Cchi1 = 0,6 × Bchi' × Ichi1
Cchi2 = 0,4 × Bchi' × Ichi1
Cchi1 : consommation de chauffage liée à la base de l'installation i (kWh PCI).
Cchi2 : consommation de chauffage liée à l'appoint de l'installation i (kWh PCI).
8. Rendement de distribution, d'émission
et de régulation de chauffage
Données d'entrée :
Type d'émetteur
Type de distribution
Installation collective ou individuelle
Type d'installation (convecteur, panneaux rayonnants, chaudières...)
Re, Rd et Rr sont respectivement les rendements d'émission, de distribution et de régulation.
8.1. Rendement d'émission
TYPE D'ÉMETTEUR
Re
Convecteur électrique NFC
0,95
Panneau rayonnant électrique NFC
0,97
Radiateur électrique NFC
0,97
Autres émetteurs à effet joule
0,95
Soufflage d'air chaud
0,95
Plancher chauffant
1
Plafond rayonnant
0,98
Autres équipements
0,95
8.2. Rendement de distribution
TYPE DE DISTRIBUTION
Rd
Non isolé
Isolé
Pas de réseau de distribution
1
1
Réseau aéraulique
0,8
0,85
Réseau collectif eau chaude haute température (≥ 65 °C)
0,85
0,87
Réseau collectif eau chaude moyenne ou basse température (< 65 °C)
0,87
0,9
Réseau individuel eau chaude moyenne ou basse température (< 65 °C)
0,91
0,95
Réseau individuel eau chaude haute température (≥ 65 °C)
0,88
0,92
8.3. Rendement de régulation
TYPE D'INSTALLATION
Rr
Convecteur électrique NFC
0,99
Panneau rayonnant électrique NFC
0,99
Radiateur électrique NFC
0,99
Plancher ou plafond rayonnant électrique avec régulation terminale
0,98
Plancher ou plafond rayonnant électrique sans régulation
0,96
Radiateur électrique à accumulation
0,95
Autres émetteurs à effet joule
0,96
Plancher ou plafond chauffant à eau en individuel
0,95
Radiateur gaz à ventouse ou sur conduit de fumées
0,96
Poêle charbon/bois/fioul/GPL
0,80
Chaudière électrique
0,90
Radiateur eau chaude sans robinet thermostatique
0,90
Radiateur eau chaude avec robinet thermostatique
0,95
Convecteur bi-jonction
0,90
Plancher ou plafond chauffant à eau en collectif
0,90
Air soufflé
0,96
Pour tous les cas non listés : Rr = 0,90.
9. Rendement de génération
des générateurs autres qu'à combustion
Données d'entrée :
Type de générateur
Type de régulation des PAC
9.1. Rendement des générateurs à effet joule direct
et des réseaux de chaleur
TYPE DE GÉNÉRATEUR
Rg
Générateur à effet joule direct
1
Chaudières électriques
0,77
Réseau de chaleur
0,97
9.2. COP des PAC installées
TYPE DE GÉNÉRATEUR
COP
PAC air/air installée
2,2
PAC air/eau installée
2,6
PAC eau/eau installée
3,2
PAC géothermique installée
4
9.3. COP des PAC neuves recommandées
COP = COPnom × Cregul
COP : coefficient de performance annuel de la PAC.
COPnom : coefficient de performance nominal.
Cregul : coefficient de correction pour la régulation.
Le COP nominal des PAC recommandées peut être issu des caractéristiques des PAC fournies sur le site http://www.certita.org/. Pour les PAC recommandées, en plus des COP des PAC installées, il est possible d'utiliser des COP de produits réels. Les puissances doivent correspondre à celles des équipements existants.
Si ce sont des valeurs déclarées par le fabricant (COPdecl), alors COPnom = 0,9 × COPdecl.
PLANCHERS
AUTRES ÉMETTEURS
Cregul
0,95
0,85
10. Rendement de génération des générateurs à combustion
Données d'entrée :
Type de générateur
Type de cascade
Présence d'une régulation
Type d'émetteur
Type d'énergie
Puissance nominale générateur (W)
Rendement à pleine charge
Rendement à charge intermédiaire
Type de brûleur
TYPE DE GÉNÉRATEUR
Rg
Poêle ou insert bois/charbon installé avant 2001 ou sans label flamme verte
0,66
Poêle ou insert bois/charbon installé à partir de 2001 avec label flamme verte
0,78
Poêle fioul ou GPL
0,72
Pour les recommandations d'installations neuves, les caractéristiques réelles des chaudières présentées sur le site http://www.rt2012-chauffage.com/ peuvent être saisies.
Pour les générateurs à combustion, le calcul du rendement conventionnel annuel moyen pour un générateur donné est basé sur la prise en compte de valeurs conventionnelles de profils de charge.
Attention : les systèmes remplacés dans le cadre des recommandations doivent l'être par des équipements de même puissance si aucune étude de dimensionnement des installations n'est réalisée.
10.1. Profil de charge des générateurs
Le profil de charge conventionnel donne pour chaque intervalle de taux de charge le coefficient de pondération correspondant.
10.1.1. Profil de charge conventionnel
Pour les bâtiments d'habitation, un profil de charge long est considéré (correspond au type d'horaire d'occupation longue).
TAUX DE CHANGE
Tchx
DE 0 %
à 10 %
DE 10 %
à 20 %
DE 20 %
à 30 %
DE 30 %
à 40 %
DE 40 %
à 50 %
DE 50 %
à 60 %
DE 60 %
à 70 %
DE 70 %
à 80 %
DE 80 %
à 90 %
DE 90 %
à 100 %
Coefficient de pondération
Coeff_pond x
0,1
0,25
0,2
0,15
0,1
0,1
0,05
0,025
0,025
0
Pour les calculs les taux de charge sont pris en milieu de classe (5 % ; 15 % ; 25 % ; ... ; 85 % ; 95 %).
Le coefficient de pondération Coeffpond x est associé au taux de charge Tchx qui correspond à l'intervalle [Tchx ― 5 % ; Tchx + 5 %[.
10.1.2. Présence de un ou plusieurs générateurs à combustion indépendants
On considère la présence au maximum de N générateurs à combustion indépendants.
Les taux de charge doivent être pondérés par un coefficient Cdimref qui permet de prendre en compte les charges partielles.
Pour un seul générateur à combustion de puissance installée Pngen :
Vous pouvez consulter le tableau dans leJOn° 262 du 10/11/2012 texte numéro 9
Pour N générateurs à combustion :
Vous pouvez consulter le tableau dans leJOn° 262 du 10/11/2012 texte numéro 9
Pngen i : puissance installée du générateur à combustion i (kW).
GV : déperditions totales du bâtiment (W/K).
Tbaseext : température extérieure de base (°C).
Les profils de charge conventionnels sont modifiés pour prendre en compte Cdimref : le coefficient Coeffpond x dim est alors affecté au taux de charge Tchx dim.
Vous pouvez consulter le tableau dans leJOn° 262 du 10/11/2012 texte numéro 9
Sauf pour le taux de charge Tch95 (correspondant à une charge entre 90 % et 100 %) :
Tch95 dim = Tch95
En présence d'un ou de N générateurs indépendants :
― le taux de charge final de chaque générateur est : Tchx final = Tchx dim ;
― le coefficient de pondération final est : Coeffpond x final = Coeffpond x dim.
10.1.3. Cascade de deux générateurs à combustion
En présence d'une cascade de plus de deux générateurs, il ne faut prendre en compte que les deux premiers générateurs activés dans la cascade. Si l'ordre d'activation n'est pas connu, seuls les deux générateurs les plus performants ou les plus puissants seront conservés. La puissance totale des générateurs non pris en compte sera affectée au deuxième générateur activé par la cascade, au générateur le moins performant ou au générateur le moins puissant.
Une donnée d'entrée est la puissance relative du générateur i : Prel(geni).
Pn(geni) : puissance nominale du générateur i (W).
Dans notre cas avec 2 générateurs :
Vous pouvez consulter le tableau dans leJOn° 262 du 10/11/2012 texte numéro 9
On détermine pour chaque point de fonctionnement x et pour chaque générateur i sa contribution CTchx dim(gen1) au taux de charge du système Tchx dim.
10.1.3.1. Cascade avec priorité
Dans notre cas avec 2 générateurs en cascade, le générateur 1 sera le plus performant ou à défaut le plus puissant. Il sera considéré comme prioritaire si aucune information complémentaire n'est disponible.
La contribution CTchx dim de chaque générateur au taux de charge Tchx dim est :
CTchx dim(gen1) = min(Prel(gen1);Tchx dim)
CTchx dim(gen2) = min(Prel(gen2);Tchx dim ― CTchx dim(gen1))
Avec le taux de charge final suivant :
Vous pouvez consulter le tableau dans leJOn° 262 du 10/11/2012 texte numéro 9
Coeffpond x dim (gen1) = Coeffpond x (gen1)
Coeffpond x dim (gen2) = Coeffpond x (gen2)
Dans le cas où l'installation générerait aussi l'ECS, celle-ci sera considérée assurée par la chaudière prioritaire.
10.1.3.2. Cascade sans priorité
(même contribution au taux de charge)
Vous pouvez consulter le tableau dans leJOn° 262 du 10/11/2012 texte numéro 9
Avec le taux de charge final suivant :
Vous pouvez consulter le tableau dans leJOn° 262 du 10/11/2012 texte numéro 9
Coeffpond x dim (gen1) = Coeffpond x (gen1)
Coeffpond x dim (gen2) = Coeffpond x (gen2)
Dans le cas où l'installation générerait aussi l'ECS, celle-ci sera considérée assurée par les deux chaudières à part égale.
10.1.3.3. Pondération et contribution de chaque générateur
Pour les chaudières en cascade, le coefficient de pondération final est :
Vous pouvez consulter le tableau dans leJOn° 262 du 10/11/2012 texte numéro 9
La part d'énergie fournie par chaque générateur i pour le chauffage est :
Vous pouvez consulter le tableau dans leJOn° 262 du 10/11/2012 texte numéro 9
10.2. Pertes au point de fonctionnement
QPx : pertes au point de fonctionnement x (taux de charge à x %) (kW).
QPo : pertes à l'arrêt (kW).
RPn et RPint : respectivement les rendements à pleine charge et à charge intermédiaire.
Pn : puissance nominale du générateur (kW).
10.2.1. Chaudières basse température et à condensation
Pour les chaudières basse température et à condensation, le point de fonctionnement w correspond à un fonctionnement à 15 % de charge.
Entre 0 et 15 % de charge :
Vous pouvez consulter le tableau dans leJOn° 262 du 10/11/2012 texte numéro 9
Entre 15 et 30 % de charge :
Vous pouvez consulter le tableau dans leJOn° 262 du 10/11/2012 texte numéro 9
Entre 30 et 100 % de charge :
Vous pouvez consulter le tableau dans leJOn° 262 du 10/11/2012 texte numéro 9
QP15 = QP30
2
Pour les chaudières basse température :
Vous pouvez consulter le tableau dans leJOn° 262 du 10/11/2012 texte numéro 9
Pour les chaudières à condensation :
Vous pouvez consulter le tableau dans leJOn° 262 du 10/11/2012 texte numéro 9
Tfonc100 (°C) est la température de fonctionnement de la chaudière à 100 % de charge. Elle est donnée dans le tableau suivant en fonction du type d'émetteur et des différentes périodes de leur installation :
Température de fonctionnement des chaudières à 100 % de charge
PÉRIODE
Température de distribution/Type d'émetteur
Avant 1981
Entre 1981 et 2000
Après 2000
Basse/plancher basse température
60
35
35
Moyenne/radiateur à chaleur douce
80
70
60
Haute/autres émetteurs
80
70
70
Tfonc30 (°C) est la température de fonctionnement de la chaudière à 30 % de charge. Elle est donnée dans les tableaux suivants selon le type d'installation :
Vous pouvez consulter le tableau dans leJOn° 262 du 10/11/2012 texte numéro 9
Si un système de génération alimente des réseaux de distribution de températures différentes, la température de fonctionnement est prise égale à la température maximale.
Pour les recommandations d'installations neuves, les caractéristiques réelles des chaudières présentées sur le site http://www.rt2012-chauffage.com/ peuvent être saisies.
10.2.2. Chaudières standard ou classiques
Pour les chaudières standard ou classiques, le point de fonctionnement w correspond à un fonctionnement à 30 % de charge.
Entre 0 et 30 % de charge :
Vous pouvez consulter le tableau dans leJOn° 262 du 10/11/2012 texte numéro 9
Entre 30 et 100 % de charge :
Vous pouvez consulter le tableau dans leJOn° 262 du 10/11/2012 texte numéro 9
Vous pouvez consulter le tableau dans leJOn° 262 du 10/11/2012 texte numéro 9
Tfonc100 (°C) : température de fonctionnement de la chaudière à 100 % de charge. Elle est donnée dans le paragraphe précédent « chaudières basse température et à condensation ».
Tfonc30 (°C) : température de fonctionnement de la chaudière à 30 % de charge. Elle est donnée selon le type d'installation dans les tableaux suivants :
Vous pouvez consulter le tableau dans leJOn° 262 du 10/11/2012 texte numéro 9
Si un système de génération alimente des réseaux de distribution de températures différentes, la température de fonctionnement est prise égale à la température maximale.
Pour les recommandations d'installations neuves, les caractéristiques réelles des chaudières présentées sur le site http://www.rt2012-chauffage.com/ peuvent être saisies.
10.2.3. Générateurs d'air chaud
Pour les générateurs d'air chaud standard, le point de fonctionnement w correspond à un fonctionnement à 50 % de charge.
Entre 0 et 50 % de charge :
Vous pouvez consulter le tableau dans leJOn° 262 du 10/11/2012 texte numéro 9
Entre 50 et 100 % de charge :
Vous pouvez consulter le tableau dans leJOn° 262 du 10/11/2012 texte numéro 9
Vous pouvez consulter le tableau dans leJOn° 262 du 10/11/2012 texte numéro 9
L'expression de QP0 est valable pour Pn ≤ 300 kW. On prendra la valeur Pn = 300 kW si Pn > 300 kW.
Si les équipements sont anciens (avant 2006) :
RPn = 77 % RPint = 74 %
Si les équipements sont neufs (à partir 2006) :
Pour un générateur standard :
RPn = 84 % RPint = 77 %
Pour un générateur à condensation :
RPn = 90 % RPint = 83 %
Pour les installations neuves recommandées, les caractéristiques réelles des générateurs à air chaud présentées sur le site http://www.rt2012-chauffage.com/ peuvent être saisies.
10.2.4. Radiateurs à gaz
Vous pouvez consulter le tableau dans leJOn° 262 du 10/11/2012 texte numéro 9
Pour les radiateurs à gaz anciens (avant 2006) :
Si Pn < 5 kW : RPn = 70 %
Si Pn ≥ 5 kW : RPn = 73 %
Pour les radiateurs à gaz neufs (à partir de 2006) :
Si Pn < 5 kW : RPn = 80 + logPn
Si Pn ≥ 5 kW : RPn = 82 + logPn
10.2.5. Chaudières bois
Les chaudières au charbon sont traitées comme des chaudières bois de classe 1.
Le point de fonctionnement w des chaudières bois correspond à 50 % de charge.
Entre 0 et 50 % de charge :
Vous pouvez consulter le tableau dans leJOn° 262 du 10/11/2012 texte numéro 9
Entre 50 et 100 % de charge :
Vous pouvez consulter le tableau dans leJOn° 262 du 10/11/2012 texte numéro 9
Vous pouvez consulter le tableau dans leJOn° 262 du 10/11/2012 texte numéro 9
Pour les chaudières classe 5 :
RPn = 87 + logPn RPint = 88 + logPn
Pour les chaudières classe 4 :
RPn = 80 + 2 × logPn RPint = 81 + 2 × logPn
Pour les chaudières classe 3 :
RPn = 67 + 6 × logPn RPint = 68 + 6 × logPn
Pour les chaudières classe 2 :
RPn = 57 + 6 × logPn RPint = 58 + 6 × logPn
Pour les chaudières classe 1 :
RPn = 47 + 6 × logPn RPint = 48 + 6 × logPn
Les expressions de RPn et RPint sont valables pour Pn ≤ 70 kW. On prendra la valeur Pn = 70 kW si Pn > 70 kW.
Les pertes à l'arrêt QP0 dépendent de l'âge de la chaudière et du type de brûleur :
Vous pouvez consulter le tableau dans leJOn° 262 du 10/11/2012 texte numéro 9
Pour les installations neuves recommandées, les caractéristiques réelles des chaudières bois présentées sur le site http://www.rt2012-chauffage.com/ peuvent être saisies.
10.3. Valeurs par défaut des caractéristiques des chaudières
10.3.1. Chaudières gaz
Chaudières gaz ― valeurs par défaut RPn, RPint et QP0
TYPE
ANCIENNETÉ
PUISSANCE NOMINALE
Pn (kW)
RENDEMENT
(PCI) RPn (%)
RENDEMENT
(PCI) RPint (%)
QP0 EN %
puissance
nominale Pn
PUISSANCE
veilleuse en W
(si veilleuse)
Classique
Avant 1980
Pn
79+2logPn
73+3logPn
4 %
240
1981 ― 1985
Pn
82+2logPn
76+3logPn
2 %
150
1986 ― 1990
Pn
83+2logPn
79+3logPn
1,5 %
150
Standard
1991 ― 2000
Pn
84+2logPn
80+3logPn
1,2 %
120
Après 2000 (*)
Pn
84+2logPn
80+3logPn
1 %
NA
BT
1991 ― 2000
Pn
87,5+1,5logPn
87,5+1,5logPn
1,2 %
120
Après 2000 (*)
Pn
87,5+1,5logPn
87,5+1,5logPn
1 %
NA
Condensation
1981 ― 1985
Pn
91+1logPn
97+1logPn
1 %
150
1986 ― 2000
Pn
91+1logPn
97+1logPn
1 %
120
Après 2000 (*)
Pn
91+1logPn
97+1logPn
1 %
NA
(*) Les valeurs de la base http://www.rt2012-chauffage.com/ peuvent aussi être utilisées pour les chaudières recommandées.
10.3.2. Chaudières fioul
TYPE
ANCIENNETÉ
PUISSANCE NOMINALE
Pn (kW)
RENDEMENT
(PCI) RPn (%)
RENDEMENT
(PCI) RPint (%)
QP0 EN %
puissance nominale Pn
Classique
Avant 1970
Pn
74+2logPn
63+3logPn
4 %
1970 ― 1975
Pn
77+2logPn
71+3logPn
3 %
1976 ― 1980
Pn
78+2logPn
76+3logPn
2 %
1981 ― 1990
Pn
80+2logPn
78+3logPn
1 %
Standard
Depuis 1991
Pn
84+2logPn
80+3logPn
1 %
BT
Depuis 1991
Pn
87,5+1,5logPn
87,5+1,5logPn
1 %
Condensation
Depuis 1996
Pn
91+1logPn
97+1logPn
1 %
10.3.3. Calcul des puissances Pn des générateurs à combustion individuels
Dans le cas de maisons individuelles ou d'appartements équipés de chaudières individuelles, la puissance de dimensionnement du chauffage Pch (kW) est :
Vous pouvez consulter le tableau dans leJOn° 262 du 10/11/2012 texte numéro 9
Avec :
GV : déperditions du bâtiment (W/K).
Tbase : température extérieure de base (°C).
Rr : rendement de régulation de l'installation.
Rd : rendement de distribution de l'installation.
Re : rendement d'émission de l'installation.
La puissance nécessaire pour la production d'eau chaude sanitaire (ECS) dépend du type de production et donc du volume de stockage :
Vous pouvez consulter le tableau dans leJOn° 262 du 10/11/2012 texte numéro 9
La puissance de dimensionnement Pdim (kW) de la chaudière est :
Pdim = max (Pch ; Pecs)
La puissance nominale Pn (kW) des chaudières est déterminée à partir de Pdim :
CHAUDIÈRES MURALES INSTALLÉES
avant 2005 ou chaudières sur sol
CHAUDIÈRES MURALES INSTALLÉES
à partir de 2006
Pdim (kW)
Pn (kW)
Pn (kW)
≤ 5
5
5 < ≤ 10
10
10 < ≤ 13
13
13 < ≤ 18
18
18
18 < ≤ 24
24
24
24 < ≤ 28
28
28
28 < ≤ 32
32
32
32 < ≤ 40
40
40
40 <
(Partie entière (Pdim/5) + 1) × 5
Dans le cas d'un logement chauffé avec n radiateurs gaz : Pn = Pch.
Dans le cas d'un logement chauffé avec n radiateurs gaz : Pn = n
10.4. Puissances moyennes fournies et consommées
On calcule les puissances fournies et consommées (en kW) par un générateur au point de fonctionnement × :
Vous pouvez consulter le tableau dans leJOn° 262 du 10/11/2012 texte numéro 9
Avec : Px = Pn × Tchxfinal
Puissances moyennes fournies et consommées par un générateur :
Vous pouvez consulter le tableau dans leJOn° 262 du 10/11/2012 texte numéro 9
Vous pouvez consulter le tableau dans leJOn° 262 du 10/11/2012 texte numéro 9
Vous pouvez consulter le tableau dans leJOn° 262 du 10/11/2012 texte numéro 9
Vous pouvez consulter le tableau dans leJOn° 262 du 10/11/2012 texte numéro 9
10.5. Rendement conventionnel annuel moyen de génération de chauffage
Vous pouvez consulter le tableau dans leJOn° 262 du 10/11/2012 texte numéro 9
Pveil : puissance de la veilleuse (kW)
Une chaudière standard avec un condenseur sur ses fumées est traitée comme une chaudière à condensation de même ancienneté.
11. Expression du besoin d'ECS (Becs)
Données d'entrée :
cw : température de l'eau froide entrant dans le système de préparation d'eau chaude.
Sh : surface habitable des maisons et appartements (m²).
Shmoy : surface habitable moyenne d'un appartement dans un immeuble collectif (m²).
N : nombre d'appartements dans un immeuble collectif d'habitation.
Détermination de cw en fonction de la zone climatique :
ZONE CLIMATIQUE
cw
H1
10,5
H2
12
H3
14,5
Le besoin d'ECS est calculé de façon conventionnelle sur la base d'un profil d'occupation standard du bâtiment.
11.1. Surface habitable ≤ 27 m²
11.1.1. Maison ou appartement
Becs = 0,988 × (40 ― cw) × Sh (kWh)
11.1.2. Immeuble de N appartements
Becs = N × 0,988 × (40 ― cw) × Shmoy (kWh)
11.2. Surface habitable > 27 m²
11.2.1. Maison ou appartement
Becs = 0,0558 × (470,9 × ln(Sh) ― 1 075) × (40 ― cw) (kWh)
11.2.2. Immeuble de N appartements
Becs = N × 0,0558 × (470,9 × ln(Shmoy) ― 1 075) × (40 ― cw) (kWh)
12. Calcul de la consommation d'ECS
Données d'entrée :
Rendement de génération : Rg (sans dimension)
Rendement de distribution : Rd (sans dimension)
Rendement de stockage : Rs (sans dimension)
Type d'installation d'ECS : avec ou sans solaire
Type d'installation
Vous pouvez consulter le tableau dans leJOn° 262 du 10/11/2012 texte numéro 9
Cecs : consommation liée au système de production d'ECS (kWh PCI).
Becs : besoin d'ECS (kWh).
12.1. Un seul système d'ECS avec solaire
Cecs = Becs × (1 ― Fecs) × Iecs Prodecs―sol = Becs × Fecs × Iecs
Fecs : facteur de couverture solaire (voir annexe).
Cecs : consommation liée au système principal de production d'ECS (kWh PCI).
Prodchauf-sol : production d'ECS solaire (kWh PCI).
12.2. Deux systèmes d'ECS dans une maison ou un appartement
Cecsl = 0,5 × Becs × Iecsl Cecs2 = 0,5 × Becs × Iecs2
13. Rendement de distribution de l'ECS
Données d'entrée :
Type d'installation
Localisation de la production
Configuration des logements
Isolation du réseau collectif
13.1. Installation individuelle
PRODUCTION EN VOLUME HABITABLE
RENDEMENT DE DISTRIBUTION Rd
Pièces alimentées contiguës
Pièces alimentées non contiguës
PRODUCTION
hors volume habitable
Electrique classique
0,9
0,85
0,8
Electrique thermodynamique
0,95
0,9
0,85
Autre type de chauffe-eau
0,92
0,87
0,82
Les pièces considérées sont les salles de bains et les cuisines. S'il existe plusieurs salles de bains en plus de la cuisine, il faut vérifier leur contiguïté verticale ou horizontale.
13.2. Installation collective
MAJORITÉ DES LOGEMENTS
Rendement de distribution Rd
Pièces alimentées contiguës
Pièces alimentées non contiguës
Réseau collectif non isolé
0,276
0,261
Réseau collectif isolé
0,552
0,522
14. Rendement de stockage de l'ECS
Données d'entrée :
Volume des ballons
Type de ballon
Le scénario conventionnel considère une semaine de vacances en hiver et deux semaines en été, soit un total de 21 jours d'absence.
La température de stockage de l'ECS dans les ballons est prise à 60 °C.
14.1. Pertes de stockage des ballons d'accumulation
La présence d'un ballon de préparation de l'ECS est responsable de pertes de stockage :
Vous pouvez consulter le tableau dans leJOn° 262 du 10/11/2012 texte numéro 9
Vs : le volume du ballon de stockage (L).
S'il n'y a pas de stockage Qg,w = 0.
14.2. Pertes des ballons électriques
Vous pouvez consulter le tableau dans leJOn° 262 du 10/11/2012 texte numéro 9
Qg,w = 13,76 × Vs × Cr
Qg,w : pertes de stockage (kWh).
Vs : Volume de stockage d'ECS (L).
Cr : Constante de refroidissement (Wh/L.K.J).
14.3. Rendement de stockage
En cas de production instantanée (sans accumulation) : Rs = 1.
Vous pouvez consulter le tableau dans leJOn° 262 du 10/11/2012 texte numéro 9
Pour les ballons électriques recommandés :
Rsballon_recommandé = 1,08 × RSballon_existant
15. Rendement de génération d'ECS
Données d'entrée :
Type de production
Puissance nominale
Rendements à pleine charge et à charge intermédiaire
Pertes à l'arrêt
Volume de stockage
Isolation de la distribution
Type de distribution
Température de distribution
Type d'alimentation
Lorsqu'un système de production d'ECS est électrique, son rendement de génération Rg est pris égal à 1.
15.1. Générateurs à combustion
Le scénario conventionnel pour la production d'ECS suppose une absence de consommation pendant 1 semaine en hiver et pendant 2 semaines en été.
Il est donc considéré dans la suite de façon conventionnelle :
― nombre annuel d'heures de fonctionnement de l'ECS : 1 720 h (5 heures par jour) ;
― nombre d'heures de vacances : 504 h ;
― les générateurs de production d'ECS ne sont pas maintenus en température.
15.1.1. Production d'ECS seule par chaudière gaz, fioul ou chauffe-eau gaz
Le rendement conventionnel annuel moyen de génération d'ECS a pour expression :
Vous pouvez consulter le tableau dans leJOn° 262 du 10/11/2012 texte numéro 9
Becs : énergie annuelle à fournir par le générateur pour l'ECS (kWh).
Pveil : puissance de la veilleuse (kW).
QP0 : pertes à l'arrêt du générateur (kW).
RPn : rendement à pleine charge du générateur.
Pour un chauffe-eau gaz, les valeurs de Pveil, QP0 et RPn sont données dans le tableau suivant :
Pn ≤ 10 kW
Pn > 10 kW
Ancienneté
Rendement (PCI)
RPn (%)
QP0 en %
de la puissance
nominale Pn
Rendement (PCI)
RPn (%)
QP0 en %
de la puissance
nominale Pn
Puissance veilleuse
en W (si veilleuse)
Avant 1981
70 %
4 %
70 %
4 %
150
1981 ― 1989
75 %
2 %
75 %
2 %
120
1990 ― 2000
81 %
1,2 %
82 %
1,2 %
120
Après 2000 (*)
82 %
1 %
84 %
1 %
100
(*) Pour les recommandations, les valeurs de la base http://www.rt2012-chauffage.com/ peuvent aussi être utilisées.
Pour les caractéristiques des autres générateurs, voir le paragraphe sur le rendement des générateurs à combustion.
15.1.2. Production par chaudière gaz, fioul ou bois
Vous pouvez consulter le tableau dans leJOn° 262 du 10/11/2012 texte numéro 9
QP0 : pertes à l'arrêt de la chaudière (kW).
RPn : rendement à 100 % de charge de la chaudière à récupérer au chapitre 10 « Rendement de génération des générateurs à combustion ».
Becs : besoin de chauffage (kWh).
15.1.3. Accumulateur gaz
Vous pouvez consulter le tableau dans leJOn° 262 du 10/11/2012 texte numéro 9
Avec : Qg,w = 11 × Vs²/³ + 0,015 × Pn (kWh)
Les caractéristiques par défaut peuvent être retrouvées dans les tableaux suivants :
ANCIENNETÉ
TYPE DE CHAUDIÈRE
Qp0 EN % DE Pn
Avant 1990
2 %
1990-2000
Classique
1,2 %
Après 2000
1 %
1996-2000
1 %
Après 2000
Condensation
1 %
ANCIENNETÉ
TYPE
RPn (RENDEMENT PCI
à 100 % de charge
Pveil
(puissance de la veilleuse) W
Avant 1990
81 %
200
1990 ― 2000
Classique
84 %
150
Après 2000
84 %
150
1996 ― 2000
Après 2000 (*)
A condensation
98 %
NA
15.1.4. Chauffe-bain au gaz à production instantanée
Le rendement de stockage est égal à 1.
Pour un chauffe-bain sans veilleuse :
Vous pouvez consulter le tableau dans leJOn° 262 du 10/11/2012 texte numéro 9
Pour un chauffe-bain avec veilleuse :
Vous pouvez consulter le tableau dans leJOn° 262 du 10/11/2012 texte numéro 9
15.2. Chauffe-eau thermodynamique à accumulation
En présence d'un appoint électrique :
Vous pouvez consulter le tableau dans leJOn° 262 du 10/11/2012 texte numéro 9
Sans appoint électrique :
Vous pouvez consulter le tableau dans leJOn° 262 du 10/11/2012 texte numéro 9
COP : coefficient de performance du chauffe-eau :
― chauffe-eau sur air extrait : COP = 2,4 ;
― chauffe-eau sur air extérieur : COP = 2,1.
Cr : coefficient de refroidissement (Wh/L °C.jour) à calculer à partir du tableau présenté au paragraphe 14.2 « Pertes des ballons électriques ».
Vs : volume de stockage du chauffe-eau (L).
Rd : rendement de distribution.
Pn : puissance nominale du chauffe-eau (W).
Becs : besoin d'ECS (kWh).
Cef : coefficient d'emplacement et de fonctionnement.
CEF
BALLON EN VOLUME HABITABLE
BALLON HORS VOLUME HABITABLE
Alimentation heure creuse
0,6
0,75
Alimentation permanente
0,9
1,1
Calcul de la puissance Pn des chauffe-eau thermodynamiques :
Pn = Pecs
COP
Avec :
COP : coefficient de performance du chauffe-eau thermodynamique (COP = 2,1 sur air extérieur et 2,4 sur air extrait).
Pecs : puissance calorifique du chauffe-eau (kW).
Vous pouvez consulter le tableau dans leJOn° 262 du 10/11/2012 texte numéro 9
15.3. Réseau de chaleur
Les rendements de stockage et de génération sont remplacés par le rendement d'échange de la sous-station :
― si l'installation est isolée : Rs*Rg = 0.9 ;
― sinon : Rs*Rg = 0.75.
16. Expression des consommations de refroidissement
16.1. Cas des maisons
Cclim = Rclim × Sclim
Données d'entrée :
Surface habitable (m²) : Sh
Pourcentage de surface habitable climatisée :
Zone climatique été
Calcul de Sclim : (Sclim = × Sh (0 ≤ ≤ 1)
Calcul de Rclim :
Rclim
Sclim < 150 m²
Sclim ≥ 150 m²
Zone
Ea
2
4
Eb
3
5
Ec
4
6
Ed
5
7
16.2. Cas des immeubles
Données d'entrée :
Surface habitable (m²) : Sh
Pourcentage de surface habitable climatisée :
Zone climatique été
Type de climatisation
Etage
Cclim = Rclim × Sclim × CORclim (kWh PCS)
Calcul de Sclim : (Sclim = × Sh (0 ≤ ≤ 1)
Calcul de Rclim :
Rclim
AUTRE
DERNIER ÉTAGE
Zone
Ea
1,5
2
Eb
2
3
Ec
3
4
Ed
4
5
Calcul de CORclim :
Si refroidissement au gaz naturel : CORclim = 2.8 ; sinon CORclim = 1.
Gaz naturel : Consommation PCS = 1.11*Consommation PCI.
17. Prise en compte de la production d'énergie
Production d'électricité par des capteurs photovoltaïques (Ppv) : Ppv = 100 × Scapteurs (kWh/an).
Production d'électricité par une micro-éolienne (Peo) :
Peo = 2 000 (kWh/an).
Production de chauffage et d'électricité par cogénération :
― pour le chauffage, assimiler les rendements à une chaudière à condensation ;
― pour l'électricité : Pco = Cch
― pour l'électricité : Pco = 8
Ces productions d'électricité spécifique peuvent être saisies directement si une étude plus précise a été effectuée.
18. Traitement de configurations particulières
18.1. DPE à l'immeuble équipé de plusieurs systèmes
de chauffage ou d'ECS
Pour un DPE réalisé sur un immeuble de surface habitable Sh et de N appartements pourvu de plusieurs types d'équipements individuels pour la production de chauffage ou d'ECS, il est possible de généraliser à l'immeuble la proportion que représente chaque type d'équipement dans un échantillon d'appartements représentatifs. La démarche est la suivante :
Un échantillon représentatif d'appartements de l'immeuble est composé de :
Appartements avec l'équipement Ei de production de chauffage ou d'ECS alimentant une surface Si.
La proportion de chaque équipement Ei dans l'échantillon permet de déterminer après généralisation à l'immeuble la répartition des équipements sur tout le bâtiment, c'est-à-dire déterminer pour chaque équipement Ei le nombre Nj d'appartements qui sont alimentés. Ce nombre Nj est arrondi à l'entier le plus proche :
Vous pouvez consulter le tableau dans leJOn° 262 du 10/11/2012 texte numéro 9
Avec :
Ne : nombre d'appartements de l'échantillon.
De même, les surfaces Shi associées à l'équipement Ei dans l'échantillon peuvent être généralisées à l'immeuble en appliquant leur proportion de surface à la surface totale de l'immeuble. La surface Shj obtenue est :
Vous pouvez consulter le tableau dans leJOn° 262 du 10/11/2012 texte numéro 9
Avec :
She : surface habitable de l'échantillon (m²).
La répartition des équipements Ei sur l'immeuble est donc :
Nj appartements avec l'équipement Ei de production de chauffage ou d'ECS alimentant une surface Sj.
Pour chaque surface Sj le besoin d'ECS est calculé selon la méthode présentée au paragraphe 11 « Expression du besoin d'ECS » à la section relative à l'immeuble.
18.2. Comptage sur les installations collectives
en l'absence de DPE à l'immeuble
Pour les générateurs autres qu'à combustion, le calcul à l'appartement est réalisé avec le générateur de l'immeuble.
Pour les générateurs à combustion utilisés pour la production de chauffage ou d'ECS, le rendement étant dépendant de la puissance du générateur, la méthode consiste à affecter à l'appartement un générateur identique au générateur du bâtiment mais avec une puissance Pi telle que :
Vous pouvez consulter le tableau dans leJOn° 262 du 10/11/2012 texte numéro 9
Avec :
Shi : surface de l'appartement (m²).
Sh : surface de l'immeuble (m²).
Pi : puissance du générateur virtuel alimentant l'appartement (kW).
P : puissance du générateur alimentant l'immeuble (kW).
Avec ce générateur virtuel, un calcul classique à l'appartement est réalisé. Dans ce cas, pour le chauffage Rd = 0,87 et pour l'ECS Rd = 0,522.
19. Détermination des abonnements d'électricité
19.1. Evaluation de la puissance souscrite Ps
Ps = 2 + 0,025 × Sh + Pch
Sh : surface habitable (m²).
Ps : puissance souscrite (kVA).
Pch : puissance électrique pour le chauffage (kW).
Vous pouvez consulter le tableau dans leJOn° 262 du 10/11/2012 texte numéro 9
Avec :
GV : déperditions du bâtiment (W/K).
Rg : rendement de génération ou Cop du générateur électrique.
Re : rendement d'émission des émetteurs.
Rr : rendement de régulation de l'installation.
Rd : rendement de distribution de l'installation.
19.2. Tarif des énergies
L'abonnement double tarif sera retenu en présence d'un équipement électrique à accumulation pour le chauffage et/ou pour l'ECS. Dans ce cas, la consommation de cet équipement sera prise uniquement en heure creuse.
Vous pouvez consulter le tableau dans leJOn° 262 du 10/11/2012 texte numéro 9
20. Annexes
20.1. Fecs pour une maison avec ECS solaire seule
Une installation ancienne est une installation de plus de 5 ans.
DÉPARTEMENT
ANCIENNE
RÉCENTE
01 - Ain
51,2
65,3
02 - Aisne
48
61,8
03 - Allier
51,8
66,4
04 - Alpes-de-Haute-Provence
63
78,9
05 - Hautes-Alpes
57,7
74,4
06 - Alpes-Maritimes
65,7
82,2
07 - Ardèche
60,4
75,6
08 - Ardennes
48
61,8
09 - Ariège
60
74,6
10 - Aube
50
64,2
11 - Aude
60
74,6
12 - Aveyron
57,1
73,1
13 - Bouches-du-Rhône
64,6
80,4
14 - Calvados
50
65
15 - Cantal
53,7
69,2
16 - Charente
58,7
74,3
17 - Charente-Maritime
58,7
74,3
18 - Cher
51,7
66,2
19 - Corrèze
53,9
69,5
2A - Corse-du-Sud
65,9
81,8
2B - Haute-Corse
65,5
81,8
21 - Côte-d'Or
50,8
65
22 - Côtes-d'Armor
50,9
66
23 - Creuse
53,9
69,5
24 - Dordogne
58,8
73,5
25 - Doubs
50,9
65,2
26 - Drôme
60,4
75,6
27 - Eure
48,6
62,7
28 - Eure-et-Loir
50,5
64,9
29 - Finistère
50,4
65,5
30 - Gard
63,1
78,8
31 - Haute-Garonne
58,1
73,7
32 - Gers
58,1
73,7
33 - Gironde
58,8
73,5
34 - Hérault
63,4
79,5
35 - Ille-et-Vilaine
51,8
66,9
36 - Indre
51,7
66,2
37 - Indre-et-Loire
52
66,5
38 - Isère
54,5
68,9
39 - Jura
50,9
65,2
40 - Landes
57,1
72,9
41 - Loir-et-Cher
52
66,5
42 - Loire
53,5
67,8
43 - Haute-Loire
53,7
69,2
44 - Loire-Atlantique
53,4
68,7
45 - Loiret
50,5
64,9
46 - Lot
56
71,1
47 - Lot-et-Garonne
57,3
72,5
48 - Lozère
57,1
73,1
49 - Maine-et-Loire
53,4
68,7
50 - Manche
50
65
51 - Marne
49,7
64,1
52 - Haute-Marne
50
64,2
53 - Mayenne
51,8
66,9
54 - Meurthe-et-Moselle
48,9
62,9
55 - Meuse
49,7
64,1
56 - Morbihan
51,8
66,9
57 - Moselle
48,8
62,4
58 - Nièvre
51
65,6
59 - Nord
45,7
59,1
60 - Oise
48,5
62,7
61 - Orne
50
65
62 - Pas-de-Calais
45,7
59,1
63 - Puy-de-Dôme
53
68,2
64 - Pyrénées-Atlantiques
58
73,7
65 - Hautes-Pyrénées
58,1
73,7
66 - Pyrénées-Orientales
61,9
80,6
67 - Bas-Rhin
49,1
62,8
68 - Haut-Rhin
50
64,2
69 - Rhône
53,5
67,8
70 - Haute-Saône
50,9
65,2
71 - Saône-et-Loire
52,8
67
72 - Sarthe
51,8
66,5
73 - Savoie
54,5
68,9
74 - Haute-Savoie
51,2
65,3
75 - Paris
49,5
63,9
76 - Seine-Maritime
48,6
62,7
77 - Seine-et-Marne
49,5
63,9
78 - Yvelines
49,5
63,9
79 - Deux-Sèvres
58,7
74,3
80 - Somme
48,5
62,7
81 - Tarn
58,1
73,7
82 - Tarn-et-Garonne
58,1
73,7
83 - Var
67,2
83,4
84 - Vaucluse
63
78,9
85 - Vendée
53,4
68,7
86 - Vienne
54,7
69,9
87 - Haute-Vienne
53,9
69,5
88 - Vosges
50
64,2
89 - Yonne
50,3
64,6
90 - Territoire de Belfort
50
64,2
91 - Essonne
49,5
63,9
92 - Hauts-de-Seine
49,5
63,9
93 - Seine-Saint-Denis
49,5
63,9
94 - Val-de-Marne
49,5
63,9
95 - Val-d'Oise
49,5
63,9
Fecs peut être inséré directement si un calcul plus précis a été fait.
20.2. Fecs pour une maison avec chauffage et ECS solaires
DÉPARTEMENT
Fecs (%)
01 - Ain
89
02 - Aisne
86
03 - Allier
90
04 - Alpes-de-Haute-Provence
96
05 - Hautes-Alpes
95
06 - Alpes-Maritimes
98
07 - Ardèche
96
08 - Ardennes
86
09 - Ariège
96
10 - Aube
88
11 - Aude
96
12 - Aveyron
94
13 - Bouches-du-Rhône
96
14 - Calvados
89
15 - Cantal
91
16 - Charente
94
17 - Charente-Maritime
94
18 - Cher
89
19 - Corrèze
91
2A - Corse-du-Sud
98
2B - Haute-Corse
98
21 - Côte-d'Or
88
22 - Côtes-d'Armor
89
23 - Creuse
91
24 - Dordogne
94
25 - Doubs
89
26 - Drôme
96
27 - Eure
87
28 - Eure-et-Loir
89
29 - Finistère
90
30 - Gard
97
31 - Haute-Garonne
94
32 - Gers
94
33 - Gironde
94
34 - Hérault
97
35 - Ille-et-Vilaine
90
36 - Indre
89
37 - Indre-et-Loire
89
38 - Isère
92
39 - Jura
89
40 - Landes
96
41 - Loir-et-Cher
89
42 - Loire
90
43 - Haute-Loire
91
44 - Loire-Atlantique
92
45 - Loiret
89
46 - Lot
93
47 - Lot-et-Garonne
94
48 - Lozère
94
49 - Maine-et-Loire
92
50 - Manche
89
51 - Marne
86
52 - Haute-Marne
88
53 - Mayenne
90
54 - Meurthe-et-Moselle
87
55 - Meuse
86
56 - Morbihan
90
57 - Moselle
86
58 - Nièvre
89
59 - Nord
86
60 - Oise
87
61 - Orne
89
62 - Pas-de-Calais
86
63 - Puy-de-Dôme
91
64 - Pyrénées-Atlantiques
98
65 - Hautes-Pyrénées
94
66 - Pyrénées-Orientales
99
67 - Bas-Rhin
86
68 - Haut-Rhin
88
69 - Rhône
90
70 - Haute-Saône
89
71 - Saône-et-Loire
89
72 - Sarthe
89
73 - Savoie
92
74 - Haute-Savoie
89
75 - Paris
87
76 - Seine-Maritime
87
77 - Seine-et-Marne
87
78 - Yvelines
87
79 - Deux-Sèvres
99
80 - Somme
87
81 - Tarn
94
82 - Tarn-et-Garonne
94
83 - Var
100
84 - Vaucluse
96
85 - Vendée
92
86 - Vienne
91
87 - Haute-Vienne
91
88 - Vosges
88
89 - Yonne
89
90 - Territoire de Belfort
88
91 - Essonne
87
92 - Hauts-de-Seine
87
93 - Seine-Saint-Denis
87
94 - Val-de-Marne
87
95 - Val-d'Oise
87
Fecs peut être inséré directement si un calcul plus précis a été fait.
20.3. Fch pour une maison avec chauffage solaire seul
DÉPARTEMENT
Fch (%)
01 - Ain
26
02 - Aisne
24,3
03 - Allier
29
04 - Alpes-de-Haute-Provence
42,4
05 - Hautes-Alpes
41,5
06 - Alpes-Maritimes
67
07 - Ardèche
36,9
08 - Ardennes
24,3
09 - Ariège
40
10 - Aube
22,4
11 - Aude
40
12 - Aveyron
36
13 - Bouches-du-Rhône
44,7
14 - Calvados
33,4
15 - Cantal
29,2
16 - Charente
44
17 - Charente-Maritime
44
18 - Cher
25,5
19 - Corrèze
29,8
2A - Corse-du-Sud
52
2B - Haute-Corse
52
21 - Côte-d'Or
22,4
22 - Côtes-d'Armor
35
23 - Creuse
29,8
24 - Dordogne
37,8
25 - Doubs
23,8
26 - Drôme
36,9
27 - Eure
27
28 - Eure-et-Loir
25,1
29 - Finistère
36,3
30 - Gard
51
31 - Haute-Garonne
33,3
32 - Gers
33,3
33 - Gironde
37,8
34 - Hérault
48,3
35 - Ille-et-Vilaine
32,9
36 - Indre
25,5
37 - Indre-et-Loire
26,1
38 - Isère
26,1
39 - Jura
23,8
40 - Landes
39,1
41 - Loir-et-Cher
26,1
42 - Loire
25,2
43 - Haute-Loire
29,2
44 - Loire-Atlantique
35
45 - Loiret
25,1
46 - Lot
33
47 - Lot-et-Garonne
33,7
48 - Lozère
36
49 - Maine-et-Loire
35
50 - Manche
33,4
51 - Marne
21,5
52 - Haute-Marne
22,4
53 - Mayenne
32,9
54 - Meurthe-et-Moselle
20,8
55 - Meuse
21,5
56 - Morbihan
32,9
57 - Moselle
18,6
58 - Nièvre
26
59 - Nord
22,5
60 - Oise
23,4
61 - Orne
33,4
62 - Pas-de-Calais
22,5
63 - Puy-de-Dôme
29,2
64 - Pyrénées-Atlantiques
67,7
65 - Hautes-Pyrénées
33,3
66 - Pyrénées-Orientales
48,3
67 - Bas-Rhin
18,6
68 - Haut-Rhin
21,4
69 - Rhône
25,2
70 - Haute-Saône
23,8
71 - Saône-et-Loire
24,4
72 - Sarthe
27,9
73 - Savoie
29,7
74 - Haute-Savoie
26
75 - Paris
24
76 - Seine-Maritime
27
77 - Seine-et-Marne
24
78 - Yvelines
24
79 - Deux-Sèvres
44
80 - Somme
23
81 - Tarn
33,3
82 - Tarn-et-Garonne
33,3
83 - Var
68,4
84 - Vaucluse
42,4
85 - Vendée
35
86 - Vienne
29,5
87 - Haute-Vienne
29,8
88 - Vosges
22,4
89 - Yonne
24,3
90 - Territoire de Belfort
21,4
91 - Essonne
24
92 - Hauts-de-Seine
24
93 - Seine-Saint-Denis
24
94 - Val-de-Marne
24
95 - Val-d'Oise
24
Fch peut être inséré directement si un calcul plus précis a été fait.
20.4. Fecs pour un immeuble avec ECS solaire seule
Une installation ancienne est une installation de plus de 5 ans.
DÉPARTEMENT
ANCIENNE
RÉCENTE
01 - Ain
30
42
02 - Aisne
26
38
03 - Allier
32
45
04 - Alpes-de-Haute-Provence
39
58
05 - Hautes-Alpes
43
60
06 - Alpes-Maritimes
41
59
07 - Ardèche
39
58
08 - Ardennes
26
38
09 - Ariège
34
50
10 - Aube
28
40
11 - Aude
34
50
12 - Aveyron
35
49
13 - Bouches-du-Rhône
43
62
14 - Calvados
28
40
15 - Cantal
32
47
16 - Charente
35
51
17 - Charente-Maritime
35
51
18 - Cher
29
42
19 - Corrèze
31
46
2A - Corse-du-Sud
42
60
2B - Haute-Corse
42
60
21 - Côte-d'Or
30
42
22 - Côtes-d'Armor
28
41
23 - Creuse
31
46
24 - Dordogne
34
49
25 - Doubs
28
41
26 - Drôme
39
58
27 - Eure
26
38
28 - Eure-et-Loir
28
42
29 - Finistère
27
40
30 - Gard
40
58
31 - Haute-Garonne
35
51
32 - Gers
35
51
33 - Gironde
34
49
34 - Hérault
38
57
35 - Ille-et-Vilaine
28
41
36 - Indre
29
42
37 - Indre-et-Loire
32
47
38 - Isère
31
44
39 - Jura
28
41
40 - Landes
33
49
41 - Loir-et-Cher
32
47
42 - Loire
29
43
43 - Haute-Loire
32
47
44 - Loire-Atlantique
30
45
45 - Loiret
28
42
46 - Lot
33
48
47 - Lot-et-Garonne
34
49
48 - Lozère
35
49
49 - Maine-et-Loire
30
45
50 - Manche
28
40
51 - Marne
28
40
52 - Haute-Marne
28
40
53 - Mayenne
28
41
54 - Meurthe-et-Moselle
26
39
55 - Meuse
28
40
56 - Morbihan
28
41
57 - Moselle
26
38
58 - Nièvre
28
42
59 - Nord
24
36
60 - Oise
26
38
61 - Orne
28
40
62 - Pas-de-Calais
24
36
63 - Puy-de-Dôme
32
45
64 - Pyrénées-Atlantiques
33
49
65 - Hautes-Pyrénées
35
51
66 - Pyrénées-Orientales
40
58
67 - Bas-Rhin
26
38
68 - Haut-Rhin
27
38
69 - Rhône
29
43
70 - Haute-Saône
28
41
71 - Saône-et-Loire
29
43
72 - Sarthe
32
46
73 - Savoie
29
43
74 - Haute-Savoie
30
42
75 - Paris
26
38
76 - Seine-Maritime
26
38
77 - Seine-et-Marne
26
38
78 - Yvelines
26
38
79 - Deux-Sèvres
35
51
80 - Somme
25
37
81 - Tarn
35
51
82 - Tarn-et-Garonne
35
51
83 - Var
42
62
84 - Vaucluse
39
58
85 - Vendée
30
45
86 - Vienne
33
48
87 - Haute-Vienne
31
46
88 - Vosges
28
40
89 - Yonne
29
43
90 - Territoire de Belfort
27
38
91 - Essonne
26
38
92 - Hauts-de-Seine
26
38
93 - Seine-Saint-Denis
26
38
94 - Val-de-Marne
26
38
95 - Val-d'Oise
26
38
Fecs peut être inséré directement si un calcul plus précis a été fait.
Le cas des immeubles avec chauffage et ECS solaires n'est pas traité.Liens relatifs
Fait le 17 octobre 2012.
La ministre de l'égalité des territoires
et du logement,
Pour la ministre et par délégation :
Le directeur de l'habitat,
de l'urbanisme et des paysages,
E. Crépon
La ministre de l'écologie,
du développement durable et de l'énergie,
Pour la ministre et par délégation :
Le directeur de l'habitat,
de l'urbanisme
et des paysages,
E. Crépon
Le directeur général de l'énergie
et du climat,
P.-F. Chevet