Convention collective nationale du personnel navigant technique des exploitants d'hélicoptères du 13 novembre 1996. Etendue par arrêté du 8 septembre 1997 JORF 25 septembre 1997.

IDCC

  • 1944

Signataires

  • Organisations d'employeurs :
    Syndicat national des exploitants d'hélicoptères.
  • Organisations syndicales des salariés :
    Fédération générale des transports et de l'équipement CFDT ; Fédération nationale des syndicats de transport CGT ; Union des navigants de l'aviation civile CFE-CGC ; Syndicat national du personnel navigant de l'aviation civile SNPNAC.
  • Adhésion :
    La FEETS CGT-FO, par lettre du 1 juin 2010 (BO n°2011-19)

Code NAF

  • 51.10
  • 51.21
 
  • Article 9

    En vigueur étendu

    Annexe I : Personnel navigant technique. - Hélicoptères
    A. - Champ d'application

    Les dispositions suivantes s'appliquent à tout licenciement d'un ou de plusieurs membres du personnel navigant technique pour motif économique dans le cadre des dispositions législatives et réglementaires en vigueur.

    B. - Consultation du comité d'entreprise

    (à défaut, des délégués du personnel)

    Lorsque le licenciement pour motif économique considéré comme mesure extrême est envisagé, la direction de l'entreprise ou l'employeur doit aussitôt saisir le comité d'entreprise (à défaut, les délégués du personnel) afin d'examiner avec eux les mesures projetées. La direction doit en particulier justifier notamment par des documents chiffrés que le licenciement est inévitable. Un débat doit faire apparaître qu'aucune mesure corrective n'est possible ou ne peut être envisagée.

    Dans les entreprises de moins de dix salariés, les salariés peuvent se faire assister par une personne extérieure à l'entreprise.

    C. - Ordre des licenciements (1) Si le caractère inévitable de la mesure de licenciement est établi, ou, si une fois les mesures correctives retenues et appliquées le licenciement s'avère toujours nécessaire, l'ordre des licenciements est établi après consultation des délégués syndicaux ou, à défaut, des délégués du personnel.

    D. - Règles applicables à la procédure

    Les listes ne sont établies et publiées que lorsque le licenciement est décidé. Chaque personnel navigant dispose de quinze jours après la publication de la liste pour contester l'ordre des licenciements.

    Les navigants licenciés ou reclassés dans l'entreprise bénéficient d'une priorité de réintégration dans leur emploi initial ou dans un emploi équivalent avec l'ancienneté acquise le jour d'effet du licenciement ou du reclassement pendant trois ans à compter de cette date.

    A cet effet, la direction informe le comité d'entreprise (à défaut, les délégués du personnel) de tout projet d'embauchage de navigants et elle l'associe à la recherche des candidats intéressés remplissant les conditions requises de niveau des brevets et licences pour le poste, ainsi qu'aux modalités de leur réintégration qui s'opère dans l'ordre inverse de celui des licenciements.

    E. - Indemnité de licenciement pour motif économique

    Il est alloué au navigant licencié l'indemnité de licenciement prévue à l'article 7, la période d'essai étant considérée comme une période de service effectif.

    *Cette indemnité, lorsqu'elle excède six mois définis ci-dessus, peut être versée à concurrence de :

    - 25 % à la date de cessation d'activité ;

    - 25 % à trente jours ;

    - 25 % à quatre-vingt-dix jours ;

    - 25 % à cent vingt jours.* (2)

    (1) Paragraphe étendu sous réserve de l'application de l'article L. 321-1-1 du code du travail (arrêté du 8 septembre 1997, art. 1er).

    (2) Alinéa exclu de l'extension (arrêté du 8 septembre 1997, art. 1er).

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