Code général des collectivités territoriales

Version en vigueur au 16 avril 2024

  • Les avances mentionnées à l'article L. 2336-1 ne peuvent être accordées qu'aux communes et établissements publics communaux qui justifient :

    – que leur situation de caisse compromet le règlement de dépenses indispensables et urgentes ;

    – que cette situation n'est pas due à une insuffisance des ressources affectées à la couverture définitive de leurs charges et en particulier à un déséquilibre budgétaire.

  • Par exception aux dispositions de l'article R. 2336-1, des avances peuvent être accordées pour couvrir les dépenses supplémentaires imposées au cours d'un exercice par des circonstances qui ne pouvaient être prévues lors de l'établissement des prévisions de recettes.

    Dans ce cas, l'emprunteur prend l'engagement de créer au cours de l'exercice suivant les ressources nécessaires à la couverture de ces dépenses et au remboursement des avances.

  • Le montant total des avances accordées ne peut dépasser le maximum ci-après :

    - pour les communes : 25 % du montant des recettes inscrites à leur budget de fonctionnement ;

    - pour les établissements publics communaux : 35 % du montant des recettes inscrites à leur budget de fonctionnement.

  • Les pièces mentionnées à l'article R. 2336-5 comprennent notamment :

    1° Le budget de l'exercice en cours et les actes qui l'ont complété ;

    2° Le compte administratif de l'exercice précédent ;

    3° L'état du passif, comportant la situation développée de la dette et indiquant les échéances de remboursement ;

    4° L'état des restes à recouvrer et des restes à payer établi par le comptable et certifié par l'ordonnateur ;

    5° La situation de caisse ;

    6° La copie des délibérations du conseil municipal ou des organes de gestion ;

    7° L'avis motivé du trésorier-payeur général ou du contrôleur budgétaire.

  • Le ministre de l'économie et des finances peut déléguer ses pouvoirs aux préfets pour l'attribution des avances sollicitées par les communes et établissements publics communaux.

    Les décisions du préfet sont prises sur la proposition du directeur départemental ou, le cas échéant, régional des finances publiques.

    Les modalités et limites de la délégation sont fixées par arrêté du ministre des finances.

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